Dans la théorie du producteur de l'analyse économique néoclassique, il faut distinguer les phénomènes à court terme et à long terme. L'hypothèse de rationalité du producteur est la maximisation de son profit. Pour cela, il doit minimiser ses coûts et donc tirer le meilleur parti des deux facteurs de production : travail et capital.
En courte période, seul le facteur travail est variable : en effet, le stock de capital est limité, et à court terme il n'y a pas d'évolution technologique. Ainsi, la productivité du producteur est déterminée par la loi des rendements décroissants : la productivité marginale et la productivité moyenne finisse toujours par décroître, et donc le coût marginal et le coût moyen par augmenter, quand on développe la production.
En longue période, tous les facteurs sont variables, et le producteur peut alors tenter de maximiser son profit en améliorant ses rendements, ou sa productivité en développant ses capacités de production, c'est-à-dire ses facteurs de production travail et capital.
Comment l'entreprise combine-t-elle ses facteurs de production sur le long terme ?
Les rendements d'échelle et les rendements de substitution sont deux phénomènes en longue période qui permettent à l'entreprise de maximiser son profit : ils expliquent l'évolution de la productivité.
Ces deux stratégies des entreprises présentent de grandes différences dans les comportements en vue de la maximisation du profit des producteurs.
Comment les rendements d'échelle et les rendements de substitution s'organisent et se différencie ? En quoi les rendements de substitution sont-ils une alternative à la limite des rendements d'échelle?
[...] Il y a trois phases, qui correspondent aux rendements décroissants, constants, puis décroissants. Les rendements d'échelle n'ont lieu que lorsque les facteurs de production sont multipliés par le même coefficient quelconque. Les rendements d'échelle constants, croissants et décroissants Les rendements décroissants Si la production est multipliée par un coefficient plus important que le coefficient qui multiplie les quantités de travail et de capital, les rendements sont décroissants. Le coût moyen décroît à long terme, ce qui signifie que le produit moyen global du travail et du capital augmente, donc la quantité produite croît plus vite que la quantité de facteurs utilisés. [...]
[...] Le coût marginal augmente lorsque le produit marginal tend vers zéro. Le passage d'un courbe de coût à une autre à long terme Cependant, en longue période, l'entreprise veut améliorer sa productivité ou rendements en développant ses capacités de production en changeant de taille ou de technologie. En effet, en courte période, une entreprise qui veut développer sa production ne peut faire varier qu'un seul facteur, qui est souvent le travail, la technologie ne pouvant pas évoluer dans le court terme. [...]
[...] Comment les rendements d'échelle et les rendements de substitution s'organisent et se différencie ? En quoi les rendements de substitution sont-ils une alternative à la limite des rendements d'échelle? I Les courbes de coûts de production en courte période : base des concepts de rendements d'échelle et de substitution Les coûts de production à court terme L'entreprise tente de combiner ses facteurs de production de manière optimale pour augmenter sa productivité, représentée par la courbe du produit marginal et moyen. [...]
[...] Le coût total comprend l'ensemble des dépenses nécessaires à la production d'un volume donné de biens. Il est décomposé en un coût fixe qui ne dépend pas de la production et un coût variable qui dépend du volume de production. Le coût moyen de production mesure le coût par unité produite. Le coût marginal de production mesure la variation du coût total pour une variation infiniment petite de la quantité produite en ce qui concerne les biens parfaitement divisibles, ou pour une unité supplémentaire de production pour un bien imparfaitement divisible. [...]
[...] Les rendements d'échelle sont ici constants. Les rendements décroissants Les rendements sont décroissants si a production est multipliée par un coefficient plus faible que le coefficient qui multiplie la quantité de travail et de capital. Pendant cette dernière phase, le coût moyen croît à long terme, donc le produit moyen global de travail et de capital diminue, ce qui veut dire qu'à quantité produite croît moins vite que la quantité de facteurs utilisée. Les rendements d'échelle sont donc décroissants, et on dit que l'entreprise fait des déséconomies d'échelle. [...]
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