Les activités humaines peuvent-elles toujours engendrer plus de richesses qu'elles n'en consomment ?
[...] C'est pourquoi la loi des rendements décroissants n'est valide que dans une perspective de court terme (encore qu'aujourd'hui le progrès technique est si rapide que cela semble bien improbable) : par exemple dans une entreprise donnée au sein de laquelle il est impossible de changer les méthodes de production ou encore l'organisation du travail. De toute façon, les entrepreneurs n'attendent jamais d'entrer dans la dernière phase, celle dans laquelle la production diminue, avant de trouver de nouveaux moyens de produire plus avec moins. Bibliographie -Dictionnaire d'Economie et de Sciences Sociales, C-D. Echaudemaison, dir., Nathan -Les vraies lois de l'économie II, Jacques Généreux, Seuil -Economie, Samuelson-Nordhaus, Economica -Economie politique, 2.Microéconomie, Jacques Généreux, Hachette -Economie politique, Edmund S. [...]
[...] Elle ne concerne en fait que les rendements factoriels et non pas les rendements d'échelle. Les rendements factoriels représentent la relation qui existe entre production total et combinaison de facteurs de production dont l'un est nécessairement fixe. On se situe ici en courte période, or à court terme, il est plus aisé de faire varier le facteur travail que le facteur capital (on ne crée de nouvelle usine par exemple que lorsque l'on est sûr de son coup). Les rendements d'échelle font référence à la relation qui existe entre production totale et combinaison de facteurs de production variables : on se situe dans une optique de long terme où il devient envisageable de modifier la quantité de facteur capital utilisée dans le processus de production. [...]
[...] Cette fixité du facteur capital provoque les rendements décroissants. Cependant, en longue période, il est possible de remédier à ce problème grâce à la variation du facteur capital et on peut obtenir des rendements d'échelle constants. Les théoriciens (comme Malthus) qui considèrent que les rendements décroissants sont inéluctables oublient l'importance du progrès technique dans l'amélioration de la productivité. Comment expliquer sinon que l'augmentation de la production, malgré quelques périodes de récession, n'ait jamais cessé jusqu'à présent ? Les hommes ont en effet réussi à repousser jusqu'à présent le spectre des rendements décroissants grâce au développement de certaines activités telles que l'Education, la Recherche et les infrastructures entraînant des externalités positives. [...]
[...] Soit L le facteur travail, le capital restant constant. -On a : PT = F(L La fonction du PmL est la dérivée de la fonction du PT. -On a PmL = dPT/dL Si PmL > une unité de L supplémentaire entraîne une augmentation de PT Si PmL [...]
[...] Au point d'inflexion (lorsque le Produit marginal atteint son maximum), le rapport entre travail et capital est idéal. Dans la seconde phase, le rapport du capital sur le travail diminue : il y a trop de bras par rapport au volume de capital disponible. Si on continue à augmenter le facteur travail en embauchant, il est alors possible que la production diminue (troisième phase). II- Remarque En 1795, le pasteur Malthus utilise cette loi des rendements décroissants afin de justifier le fait que la quantité de nourriture ne puisse augmenter aussi vite que la population. [...]
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