La difficulté majeure de tout sujet traitant de la monnaie, domaine pointu et particulièrement technique, s'avère de maintenir l'unité de la réflexion, tout en explorant les divers mécanismes et analyses. Ainsi, le but ne sera pas d'être exhaustif, mais de dresser un état des lieux général puis d'aborder la relation entretenue entre la création monétaire et le taux d'intérêt. La question peut sembler quelque peu incongrue mais qu'est-ce que la monnaie ? Au sens courant, il s'agit évidemment d'un moyen de règlement ou de remboursement des dettes. Mais qu'en est-il de la définition de sa valeur et de ses fonctions ? Au niveau interne, la valeur de l'unité de monnaie se définit par son pouvoir d'achat et au niveau externe, elle dépend de son taux de change par rapport aux autres monnaies. Dans l'optique fonctionnaliste, la monnaie est d'abord l'étalon des valeurs puis elle est entendue comme un lubrifiant des échanges et enfin la monnaie est une valeur de réserve, c'est-à-dire qu'elle rend possible l'utilisation différée du pouvoir d'achat qu'elle véhicule.
Ainsi, le taux d'intérêt est-il le seul instrument de la régulation de la politique monétaire menée par la Banque centrale ?
[...] L'un des objectifs intermédiaires majeurs des politiques monétaires des Banques centrales peut être le taux d'intérêt à court ou long terme. Le premier est celui du marché monétaire c'est-à-dire soit le taux de l'argent le jour le jour sur le marché interbancaire (et que nous allons considérer), soit le taux à plusieurs mois, et enfin le taux des titres négociables. Le long terme s'applique au marché obligataire. II. Les instruments directs et indirects de la politique monétaire Les instruments de contrôle direct renvoient aux méthodes d'encadrement du crédit et de la sélectivité du crédit. [...]
[...] Les instruments de contrôle indirect permettent à la Banque centrale de limiter la création de la monnaie par les banques par l'intermédiaire de la liquidité bancaire ou monnaie centrale qu'elle fournit aux banques et sans entraver directement leurs initiatives. Ces techniques agissent soit sur l'offre de monnaie centrale, soit sur la demande. Actuellement, se développent les techniques indirectes qui cherchent à influer sur les taux d'intérêt par une intervention sur les marchés : les Banques centrales vont ainsi modifier les taux d'intérêt d'équilibre en injectant ou en raréfiant les liquidités sur les marchés interbancaires. Les réserves obligatoires agissent sur la demande de liquidité interbancaire. Selon les objectifs de la politique monétaire, le taux de réserve obligatoire variera. [...]
[...] Mais qu'en est-il de la définition de sa valeur et de ses fonctions ? Au niveau interne, la valeur de l'unité de monnaie se définit par son pouvoir d'achat et au niveau externe, elle dépend de son taux de change par rapport aux autres monnaies. Dans l'optique fonctionnaliste, la monnaie est d'abord l'étalon des valeurs puis elle est entendue comme un lubrifiant des échanges et enfin la monnaie est une valeur de réserve, c'est-à-dire qu'elle rend possible l'utilisation différée du pouvoir d'achat qu'elle véhicule. [...]
[...] Un certain niveau du taux d'intérêt devient alors la cible et la banque centrale injectera le montant des liquidités nécessaire pour obtenir ce niveau. L'équilibre du marché monétaire s'effectuera par les quantités, le niveau des taux restant stable. Cette politique mise en œuvre dans les économies où les banques disposent de peu de réserves libres et donc ne peuvent supporte de trop fortes variations des taux sur le marché interbancaire. Mais, elle est devenue de plus en plus utilisée dans l'ensemble des grands pays, car il est devenu nécessaire d'éviter la volatilité des taux d'intérêt. [...]
[...] Ainsi, le taux d'intérêt est-il le seul instrument de la régulation de la politique monétaire menée par la Banque centrale ? I. Le processus de la création monétaire et les objectifs de la politique monétaire L'État octroie, généralement, à la Banque centrale le monopole de l'émission de la monnaie fiduciaire (pièces et billets). Pour acquérir cette monnaie fiduciaire, régler les opérations qu'elles effectuent entre elles, détenir des réserves de monnaie centrale, libres ou obligatoires, les banques de second rang ouvrent des comptes auprès de la Banque centrale, ce qui fait de celle-ci la banque des banques ; ce qui la dispose donc à mener à bien les politiques monétaires. [...]
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