Dans le même ordre d'idée, ce que l'on a appelé la croissance fordiste a résulté d'un partage jugé équitable des gains de productivité permis par l'OST; des hausses de salaire pour nourrir la consommation d'un côté, une hausse des profits pour stimuler l'investissement de l'autre (...)
[...] Dans le même ordre d'idée, ce que l'on a appelé la croissance fordiste a résulté d'un partage jugé équitable des gains de productivité permis par l'OST; des hausses de salaire pour nourrir la consommation d'un côté, une hausse des profits pour stimuler l'investissement de l'autre. Arguments empiriques: 30 glorieuses; pays nordiques aujourd'hui (Document 3). La période qualifiée de 30 glorieuses (1945-1975) illustre bien les logiques ci-dessus énoncées. Les PDEM et notamment les pays européens dont la France ont alors connu des taux de croissance proches de par an en moyenne. [...]
[...] Dans les années 1990, l'incitation est devenue une préoccupation essentielle des pouvoirs publics. L'arbitrage incitation - protection est délicat, tout particulièrement pour les personnes peu qualifiées qui ont de faibles ressources. D'une part, il est indispensable de venir en aide aux personnes dont les revenus ne permettent pas d'atteindre un niveau de vie acceptable ; d'autre part, les questions relatives à l'incitation à l'activité, à l'effort, à l'insertion professionnelle ne peuvent pas être totalement écartées. H faut s'assurer que le travail paie ( . [...]
[...] A l'autre extrême, l'exemple le plus frappant est celui des EU dont la part des recettes publiques dans le PIB est d'environ 30% et dont des ménages sont en situation de pauvreté en 2001. Réduction des inégalités et politique de l'emploi (Document 3). Dans le document JP Fitoussi évoque le modèle danois de flexsécurité en indiquant que son volet politique de l'emploi CAD accompagnement des chômeurs mais aussi indemnisation ne va pas sans un niveau élevé de prélèvements obligatoires (impôts + cotisations sociale proches de du PIB), (Document 2). [...]
[...] Mais cette logique, si elle peut conduire à une croissance plus forte, comme semble en attester le modèle américain, est risquée. On observe depuis quelques années un accroissement des inégalités de revenus notamment entre les salaires et ce dans de nombreux PDEM. Cela ne risque-t-il pas de saper la cohésion sociale? Par exemple, les sociétés les plus inégalitaires sont souvent les plus violentes. [...]
[...] La réduction des inégalités économiques par le biais de la redistribution n'est pas forcément juste socialement. En prélevant un impôt qui peut notamment être progressif (le taux augmente avec la hausse du revenu), on pénalise les plus talentueux et les plus innovateurs ce qui peut-être perçu comme injuste. En versant des prestations trop généreuses aux chômeurs et/ou aux pauvres, on subventionne des individus qui contribuent peu ou pas à la création de richesses. Dans une optique libérale, trop redistribuer les revenus est donc injuste socialement. [...]
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