1 223 milliards d'euros. Voici la dette publique d'un Etat qui selon les dernières actualités semblerait près de la faillite. La France a atteint un nouveau record, ses dépenses progressent de 20% par an. Cette dette est dure, elle devrait contraindre à l'austérité. Elle exige des mesures et un remboursement auprès des emprunteurs pour éviter la faillite. Si le capital est un coussin sur lequel on peut se reposer, la dette est une épée de Damoclès qui trône au-dessus de notre tête n'attendant parfois qu'un souffle d'air pour tomber. Voici ce qu'annoncent Bennett et Glassman. En revanche, le capital est sûr, et peut servir de filet de sécurité. Avant de détailler plus, définissons les termes importants.
Dans le cycle de financement d'une entreprise, deux types de ressources peuvent intervenir afin de financer l'actif économique :
-Le capital (les capitaux propres) : fonds des actionnaires, bénéfices du résultat net non distribués comme dividendes. Ils financent une partie de l'investissement et servent de garantie aux créanciers.
-La dette (on réduit aux dettes financières entrant vraiment dans la politique de financement, contrairement aux dettes d'exploitation dans le cycle d'activité) : ce sont les emprunts ou obligations émises afin de se financer.
Ces ressources sont donc selon les entreprises réparties différemment pour assurer la stabilité financière. Bennett et Glassman voient en la dette un danger et une contrainte. Nous pouvons nous poser la question suivante.
« Le recours au capital doit-il être privilégié au recours à la dette dans les choix de financement ? »
[...] Ainsi, la citation est assez réductrice, elle peut exprimer le point de vue d'un actionnaire averse au risque. D'après l'analyse, il semble que la Pecking Order Theory qui suggère d'abord l'autofinancement, puis le recours à la dette et enfin l'augmentation de capital soit un système permettant une certaine sainteté de l'entreprise. Une bonne gestion des sources de financement passe par les caractéristiques internes et externes. Cette citation est à remettre dans un contexte, celui du bouleversement mondial avec la globalisation post-guerre froide, qui a transformé le visage de l'économie, et de l'entrepreneuriat. [...]
[...] Une entreprise cherche à être moins endettée que le niveau maximum qu'elle peut atteindre pour pouvoir sauter sur les opportunités d'investissements impromptues. La flexibilité financière est donc un objectif majeur pour une entreprise. Ainsi, la citation est justifiée, la dette est une épée risquant de nous transpercer à tout moment, le capital est un coussin, assurant tranquillité et sérénité. Il pardonne l'erreur en garantissant des fonds en cas de problème. Les capitaux propres servent également de garanties aux créanciers, les moyens de financement sont plus sûrs. [...]
[...] Le choix de financement dépend de caractéristiques extérieures et de conditions inhérentes à l'entreprise Il n'existe pas structure financière optimale. Selon les périodes, les entreprises ont dû faire face à des événements qui ont décidé de leur choix de financement. A l'époque de l'analyse de Bennett et Glassman (1988), la baisse de l'endettement était d'actualité, l'entreprise devait être rentable et capable de s'autofinancer. Dès 1990, le contexte économique voit des taux d'intérêt réels élevés, l'endettement doit alors être le plus bas possible. Cette phrase décrivait ce qui se dessinait à l'époque. [...]
[...] Le recours au capital doit-il être privilégié au recours à la dette dans les choix de financement ? Dans un premier temps, nous verrons que le capital présente des sécurités non négligeables, alors que la dette est risquée, ce qui justifie la citation. Néanmoins, nous étudierons, en partant de la structure financière d'entreprises endettées, pourquoi certaines structures préfèrent s'en remettre à leurs créanciers pour se financer. Ceci nous amènera à nous demander s'il existe une structure financière idéale, et quels facteurs pourraient influer. [...]
[...] Le recours au capital doit-il être privilégié au recours à la dette dans les choix de financement ? Le capital est doux, la dette est dure. Le capital pardonne, la dette exige. Le capital est un coussin, la dette est une épée. Commentez cette phrase de Bennett et Glassman (1988) milliards d'euros. Voici la dette publique d'un Etat qui selon les dernières actualités semblerait près de la faillite. La France a atteint un nouveau record, ses dépenses progressent de 20% par an. [...]
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