Première partie d'une recherche doctorale sur les méthodes d'évaluation des projets.
[...] Les tenants de la méthode vont avoir recours au marché international, pour l'élaboration du système des prix de références des éléments de coûts et d'avantages d'un projet et la devise libre épargnée, comme numéraire, va être utilisé pour exprimer la valeur des coûts et avantages d'un projet. C'est une méthode qui se veut la quantification économique de la valeur des flux engendrés par le projet et par la suite confronter après avoir classés ces flux en coûts et avantages collectifs, pour pouvoir juger de la rentabilité sociale du projet. [...]
[...] WIENER, le calcul économique de projet par les méthodes des prix de référence ,documents pédagogiques 5 .Ministère des relations extérieurs coopération et développement. p65. [24]C'est-à-dire dont le coût réel augmenté du coût de transport international est trop élevé pour en permettre l'exportation et trop bas pour qu'il soit avantageux de l'importer. [25]Inspiré de S.Michailof & M.Bridier,"Guide pratique d'analyse de projet", Economica 1987. [26]Cela suppose l'existence d'une situation concurrentielle ; sinon on décompose le prix de revient en ses composantes valorisées à base de prix de référence. [...]
[...] Si la consommation du projet provoque une réduction de la consommation des autres utilisateurs, alors le prix de référence sera déterminé par l'avantage marginal auquel renonce la collectivité du fait de la consommation sacrifiée. b - Le taux de salaire de référence. L'emploi d'un travailleur non qualifié dans un projet à un coût pour la collectivité qui est composé de trois éléments: La production sacrifiée qui est causée par le transfert d'un travailleur de l'emploi qu'il occupait au paravent pour travailler au projet. Le coût net pour la collectivité dû a l'augmentation du travailleur. [...]
[...] L'existence des niveaux de vie différents induit à la violation des coûts et des bénéfices de redistribution de chaque groupe[46].L'avantage de redistribution reçu par un groupe est égal aux avantages immédiats de consommation qu'il reçoit, moins les paiements de compensation attribués à d'autres groupes .Et les coûts de redistribution supportés par un groupe donné qui équivalent aux coûts immédiats de consommation globale en soustrayant les recettes compensatrices d'autres groupes. Pour les experts de l'O.N.U.D.I, afin d'atteindre l'objectif de redistribution, ils recommandent d'affecter à la catégorie socioprofessionnelle ou à la consommation de la région à favoriser un cœfficient de pondération positif. Ces cœfficients mesureront les coûts et avantages de redistribution dans l'évaluation du bénéfice net global d'un projet. Ce dernier est égal à la différence entre les avantages et les coûts du projet. [...]
[...] Même si la méthode renseigne sur les dimensions multiples de l'impact du projet sur l'économie du pays, elle ne tient pas compte du problème de choix des projets du point de vue de la collectivité. En effet, la méthode dresse autant de rangement qu'il existe de critères partiels, ce qui fait que le choix est du seul sort et discrétion du décideur. Alors les choix vont être subjectives et par conséquent arbitraire. SECTION III: LA METHODE DE LYN SQUIRE ET HERMAN VAN DER TAK. Contrairement aux méthodes précédentes qui ont avantagé le critère de croissance, la méthode de SQUIRE &VAN DER TAK, va y ajouter un autre liée à l'équité. [...]
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