La répartition des revenus est l'ensemble des opérations qui concourent à la distribution du revenu national entre les agents économiques. L'analyse économique distingue la répartition primaire, qui correspond à la rémunération des agents économiques ayant participé à la production, de la répartition secondaire ou redistribution, qui vise à modifier la première, notamment dans le but de réduire les inégalités de revenu et de favoriser la justice sociale (thèse de John Rawls).
En 1955, Simon Kuznets a posé comme hypothèse qu'il existait une relation en «U inversé» entre la croissance économique et la répartition des revenus. Se fondant sur les données empiriques relatives à plusieurs pays, il est arrivé à la conclusion que, durant une période de développement, l'inégalité de la répartition des revenus dans un pays se divisait en trois phases: une augmentation, une stabilisation au sommet et, enfin, une diminution. Il expliquait ces phases par l'évolution de la société du secteur primaire traditionnel vers le secteur de l'industrie moderne. Pendant la phase de développement, deux effets se conjuguent: les inégalités entre ces secteurs augmentent et le poids du secteur industriel s'accroît alors que la répartition des revenus de subsistance en son sein est inégale, puisqu'ils dépendent du produit marginal du travail. D'après Kuznets, l'inégalité entre les revenus ne diminue que lorsque tous les acteurs du secteur secondaire sont intégrés dans les structures politiques et économiques d'un pays et qu'ils exercent une influence politique. La diminution des inégalités est alors, entre autres, régie par des réglementations plus strictes (conventions tarifaires, organisations en syndicats, prescriptions légales) et par les mesures de redistribution que prennent les États.
De nos jours on constate une répartition très inégale des revenus des ménages puisqu'en France en 2006, selon l'INSEE, les 10% des ménages les plus pauvres recevaient 3% du revenu annuel total alors que les 10% des ménages les plus riches recevaient 25%, c'est-à-dire un quart, du revenu annuel total.
Ainsi nous pouvons nous demander ce que peuvent être les avantages de cette répartition des revenus, et, à part réduire les inégalités sociales, analyser les liens qu'elle peut entretenir avec la croissance.
[...] Ainsi, nous pouvons nous demander ce que peuvent être les avantages de cette répartition des revenus, et, à part réduire les inégalités sociales, analyser les liens qu'elle peut entretenir avec la croissance. Nous verrons donc tout d'abord que : I La répartition des revenus rémunère la classe capitaliste, ce qui influe sur la croissance 1 II La répartition influence la croissance de par son action sur les revenus des ménages La répartition des R rémunère la classe capitaliste, ce qui influe sur la croissance La théorie classique avec d'abord A. [...]
[...] En quoi la répartition des revenus est-elle capitale pour la croissance économique ? La répartition des revenus est l'ensemble des opérations qui concourent à la distribution du revenu national entre les agents économiques. L'analyse économique distingue la répartition primaire, qui correspond à la rémunération des agents économiques ayant participé à la production, de la répartition secondaire ou redistribution, qui vise à modifier la première, notamment dans le but de réduire les inégalités de revenu et de favoriser la justice sociale (thèse de John Rawls). [...]
[...] Cette propension à épargner va dépendre des décisions des différents agents économiques (salariés et entrepreneurs), mais également de la part des profits dans le revenu national : la part de profit dans le revenu national va garantir la croissance jusqu'à un certain niveau, c'est pour cela que la répartition des revenus entre les agents économiques va être importante. Si le taux de profit est trop faible, l'investissement sera plus faible et donc cela n'aura pas d'effet ou peu sur la croissance. Il faut donc un taux de profit d'équilibre, une répartition des revenus telle que cela ne sanctionne pas la croissance, mais au contraire la soutienne. Les capitaux et l'investissement ont une place majeure dans la croissance. Idem pour le rôle de l'épargne. [...]
[...] Il est donc nécessaire de répartir les revenus entre tous les agents économiques participant à la production. La grande dépression, crise économique de 1870, est liée en partie au manque de débouchés des biens produits. Les ouvriers n'avaient pas un revenu suffisant pour pouvoir accéder à la consommation et seuls les plus riches pouvaient y accéder. Cela a conduit à des difficultés pour écouler les biens produits et a ainsi conduit à une crise de surproduction et cela a eu un impact néfaste sur la croissance. [...]
[...] L'investissement par la dépense du revenu et l'accroissement de la capacité de production sont au cœur du processus de la croissance. Celle- ci est, en raison de l'instabilité de l'investissement, instable également : il n'existe qu'une solution et une seule de croissance équilibrée. Harrod- Domar montre d'abord que l'investissement a un effet de capacité et un effet de demande par le multiplicateur keynésien. L'investissement en fonction du multiplicateur keynésien joue un rôle important et l'anticipation aussi. L'investissement représente 1/5ème du PIB, ce qui est plus faible que la part de la consommation qui en représente plus de la moitié Mais toutes les formes d'investissement ne sont pas comptabilisées. [...]
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