Recherche de la productivité, impératif dans nos sociétés, développement du capitalisme, croissance intensive, productivité essentielle
Aujourd'hui, l'actualité française est marquée par la présence de la crise, et l'on entend régulièrement que la « machine économique » française est en difficulté. En effet, comment sortir de celle-ci alors que les débouchés sont moindres et que le climat économique est morose ? Selon, le rapport Gallois, le problème réside notamment dans la compétitivité des industries françaises. Au cœur du débat ces derniers mois et notamment source de discorde entre syndicat patronal et syndicat ouvriers, la flexibilité du travail a ainsi régulièrement été invoquée comme élément primordial dans la compétitivité.
Mais la compétitivité ne dépend pas seulement du coût du travail et de sa flexibilité, mais également d'un agrégat très important en économie : le progrès technique. Et si les entreprises sont obsédées par la recherche de celui-ci, c'est qu'elles recherchent sans cesse un moyen d'augmenter leurs productivités, car la concurrence se fait de plus en plus pressante, notamment en temps de crise.
[...] Taylor et l'étude sur l'organisation scientifique du travail De cela découle la décomposition du travail qui permet une accumulation sans précédent, la consommation de masse devient la norme des pays capitalistes et en premier lieu des Etats-Unis. ( Dès 1878, l'Américain F. W. Taylor fait ses premières études sur l'organisation scientifique du travail (OST). Il préconise la décomposition d'un travail complexe en plusieurs tâches simples. À chaque ouvrier est ainsi dévolue une tâche qu'il doit répéter, ce qui permet une production plus importante et une meilleure qualité de fabrication. [...]
[...] A tel point que le système contemporain a rendu et rend toujours impossible l'absence de recherche de productivité Une productivité essentielle à la croissance intensive et au capitalisme ( La croissance intensive, qui a succédé à la croissance extensive repose sur la productivité, c'est-à-dire l'efficacité des facteurs de production (capital et travail). Or depuis maintenant plusieurs siècles, la plupart des économies sont basées sur ce type de croissance qu'est la croissance intensive. On retrouve cette croissance intensive, à la base du capitalisme. En absence de recherche de productivité et donc de progrès technique, la capital devient désuet et le capitalisme ne peut subsister. ( Intrinsèquement, le capitalisme amène au productivisme, à la productivité car celui-ci est entre autres basé sur la propriété individuelle. [...]
[...] * Avec ces mêmes gains de productivité sont rendus possibles de plus larges investissements qui eux-mêmes favorisent le progrès technique, de nouveaux de gains de productivités et de nouvelles retombées. * Enfin, les recettes fiscales de l'Etat augmenteront, permettant à ce dernier de développer une politique d'investissements publics (afin notamment de favoriser le progrès technique) et de dépenses de transfert. Il parait donc évident que la recherche de gains de productivité instaurent un cadre favorable à la croissance qui, elle-même est à l'origine de gains de productivité futurs. Ainsi, recherche de productivité et croissance s'auto-entretiennent sous forme de cercle vertueux. [...]
[...] * Morcellement des terres. Ainsi, la productivité, dans un premier temps agricole inverse le problème que posait Malthus et conduit à un léger surplus. Le capitalisme, impulsé par la productivité amène à l'abondance ( La productivité dans le capitalisme permet de générer de la croissance, donc une augmentation des richesses. De plus la propriété privée exacerbe la concurrence qui stimule le progrès, la diversité, la quantité des produits. ( La recherche de productivité en termes d'organisation du travail est très importante. [...]
[...] En quoi la recherche de la productivité est-elle un impératif dans nos sociétés ? Aujourd'hui, l'actualité française est marquée par la présence de la crise, et l'on entend régulièrement que la machine économique française est en difficulté. En effet, comment sortir de celle-ci alors que les débouchés sont moindres et que le climat économique est morose ? Selon, le rapport Gallois, le problème réside notamment dans la compétitivité des industries françaises. Au cœur du débat ces derniers mois et notamment source de discorde entre syndicat patronal et syndicat ouvriers, la flexibilité du travail a ainsi régulièrement été invoquée comme élément primordial dans la compétitivité. [...]
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