Schumpeter, pensée, économie, innovation, théorie, capitalisme, cycles économiques, Juglar, Recherche et Développement, OCDE Organisation de Coopération et de Développement économique, production, pouvoirs publics, paradoxe schumpétérien, Karl Marx, socialisme, démocratie, destruction créatrice, endogène
Joseph Aloïs Schumpeter (1883-1950) est un économiste autrichien célèbre pour ses travaux sur l'innovation et sa théorie selon laquelle le capitalisme est voué à disparaître du fait d'un sentiment de méfiance que le peuple ressentira à l'égard de l'entrepreneur, acteur majeur du capitalisme. « L'actualité de la pensée de Schumpeter » renvoie aux théories de l'innovation et des cycles économiques. L'essentiel des débats actuels liés à la pensée de Schumpeter porte sur l'innovation et la croissance qui en résulte.
[...] Elles « endogénisent » le progrès technique dans le modèle explicatif en montrant que les agents économiques produisent de l'innovation et que les connaissances constituent un stock de capital. Pour ces théories, le progrès technique serait à la fois une cause et une conséquence de la croissance. La croissance est un phénomène cumulatif : la croissance provoque l'accumulation du progrès technique qui elle-même suscite la croissance. La théorie de la croissance endogène met l'accent sur quatre facteurs qui influent sur le taux de croissance économique : les rendements croissants grâce aux gains d'échelle l'intervention judicieuse de l'État, notamment par l'investissement dans des infrastructures la recherche et développement ou innovation, activité à rendement croissant avec un coût d'appropriation minimal la connaissance ou capital humain qui s'accumule Cette analyse se trouvait déjà chez Schumpeter puisqu'il affirmait que les innovations progressives résultaient de l'amélioration des innovations précédentes. [...]
[...] À ce titre, la France a lancé en 2004 une nouvelle politique industrielle. Les pôles de compétitivité ont été créés pour développer notamment la capacité d'innovation, et pour développer la croissance et l'emploi sur les marchés porteurs. Ils sont définis par la loi de finances de 2005 comme « le regroupement sur un même territoire d'entreprises, d'établissements d'enseignement supérieur et d'organismes de recherche publics ou privés qui ont vocation à travailler en synergie pour mettre en œuvre des projets de développement économique pour l'innovation ». [...]
[...] Selon la banque Mondiale, en France, en 1965, le taux de croissance annuel moyen était de tandis que l'inflation était de 2,7%. En 1976, le taux de croissance était de et l'inflation de 10,8%. On constate donc bien une baisse progressive de la production et une inflation élevée. Taux de croissance en France entre 1961 et 1980 Inflation en France entre 1961 et 1980 (Source : Banque Mondiale) La destruction créatrice Commençons par énoncer la thèse de Schumpeter : le phénomène de destruction créatrice est à la base du succès du capitalisme. [...]
[...] Prenons un exemple pour l'illustrer : l'entreprise américaine Polaroïd, leader mondial de la photographie instantanée, se développe considérablement dans les années soixante, en 1978, plus de 13 millions d'appareils sont vendus. Mais avec l'essor du numérique, moins coûteux, Polaroïd peine dégager des profits. Entre 1991 et 2001, son chiffre d'affaires recule de 18,4%. L'entreprise n'a pas su s'adapter, c'est-à-dire produire du numérique à temps. La nature endogène de la croissance et l'avènement d'une économie de la connaissance Selon l'approche néoclassique, la croissance de longue durée est déterminée par des facteurs extérieurs à la sphère économique. On parle de croissance exogène. [...]
[...] Effectivement, la crise des subprimes a été causée par l'excès de prêt accordé aux banques à des ménages insolvables. Les banques, ayant récupéré la maison des ménages qui ne remboursaient pas, ont vu la valeur des maisons se déprécier en raison de la trop grande offre de maisons sur le marché immobilier. Les périodes suivant les deux premières Révolutions industrielles trouvent leur origine d'une part, dans une baisse de la demande, celle-ci ayant vu ses besoins satisfaits par la hausse de la production permise par les innovations, d'autre part, de la généralisation des innovations. [...]
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