Le plus judicieux, pour répondre à cette interrogation, semble être de suivre le même cheminement que celui emprunté par Marx dans sa réflexion.
Nous étudierons donc en premier lieu l'œuvre de Marx sous ses influences allemande et anglaise, puis nous verrons l'analyse marxiste de la répartition ou le rapport d'exploitation entre capitalistes et salariés...
[...] Ce type d'activité est un dehors du champ d'analyse de Marx parce qu'il est en dehors du système capitaliste. La structure capitaliste se définit par des échanges de marché. Il faut dons souligner que, chez Marx, pour être une marchandise, un bien doit être une VU sociale. Marx explique cette affirmation à l'aide du contre-exemple de l'autoconsommation : dans ce cadre, un bien est produit pour satisfaire un besoin privé et non social, ce bien n'est utile qu'au producteur qui va le consommer. [...]
[...] Marx en arrive alors à la critique de la conception classique de la monnaie selon laquelle la monnaie est un voile l'échange marchand se ramenant au troc. Pour Marx, au contraire, il ne saurait y avoir de dichotomie entre la sphère réelle et la sphère monétaire. Selon lui, la généralisation de l'échange marchand nécessite un équivalent général car sans cela, les individus devraient avoir en tête une grille d'équivalence pour tous les échanges. Ceci est absurde et ne saurait exister. [...]
[...] Dès lors s'est ouvert une période de révolution sociale où la lutte entre Seigneurs et Serfs a aboutie à la Bourgeoisie et à une nouvelle opposition entre celle-ci et le prolétariat ; ce fut l'avènement du capitalisme. Le même processus doit, selon Marx, conduire du mode de production capitaliste au mode de production socialiste ou communiste. L'histoire n'est donc qu'une succession de modes de production dans lesquels une classe sociale domine l'autre et l'exploite dans la production. Le capitalisme n'est ainsi qu'un mode de production spécifique, il n'est ni la forme définitive de la société, ni la forme naturelle de l'organisation de la production. Il correspond à une période de l'histoire et est voué à disparaître. [...]
[...] Autrement dit, nous allons répondre à la question suivante : En quoi l'échange marchand généralisé constitue-t-il, selon Marx, le soubassement du rapport d'exploitation capitaliste ? Le plus judicieux, pour répondre à cette interrogation, semble être de suivre le même cheminement que celui emprunté par Marx dans sa réflexion. Nous étudierons donc en premier lieu l'œuvre de Marx sous ses influences allemande et anglaise, puis nous verrons l'analyse marxiste de la répartition ou le rapport d'exploitation entre capitalistes et salariés. Marx, une pensée sous influence : de la philosophie allemande à l'économie politique anglaise L'influence de la philosophie allemande : le matérialisme historique Le matérialisme historique, clef de voûte de l'analyse marxiste, est une théorie générale de l'histoire que Marx a élaboré en s'inspirant de la pensé du philosophe allemand Hegel. [...]
[...] Sa VE est le salaire, c'est-à-dire la VE des biens de subsistance nécessaires à l'entretien du travailleur et de sa famille (elle évolue donc en fonction de l'époque et du lieu). Sa VU correspond à la valeur créée par elle-même, c'est-à-dire la valeur correspondant à la quantité de travail effectué mais non payé. La différence entre la VU et la VE de la force de travail donne la plus-value. Autrement dit, la différence entre le travail total et le travail payé donne la plus-value cette dernière correspondant ainsi au travail non payé. [...]
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