Analyse de la valeur, discipline économique, école classique, révolution marginaliste, école néo-classique, Adam Smith, David Ricardo, Jean-Baptiste Say, Léon Walras, Carl Menger, William Stanley Jevons, école de Cambridge, école de Lausanne, école de Vienne
La discipline économique a évolué et est en perpétuelle évolution. Nous allons nous intéresser à une période charnière de son évolution, le 19ème siècle. L'évolution de la discipline économique, à cette période, fut principalement rythmée par des penseurs européens. Il est primordial de s'intéresser à cette période de la science économique. Celle-ci, est une étape incontournable, car c'est l'un des siècles les plus denses de son évolution, où les théories nouvelles, se succèdent les unes après les autres.
[...] L'origine de la valeur est à chercher dans les besoins à satisfaire. L'utilité perçue comme une évaluation faite par un individu de l'aptitude d'un bien à satisfaire l'un de ses besoins devient la source de la valeur. La théorie de la valeur proposée devient subjective. La valeur d'un bien n'est pas absolue, mais varie avec les estimations et avec les besoins de chaque individu. Un même bien peut avoir des valeurs différentes, selon l'individu qu'il estime. De plus, l'estimation peut varier selon les circonstances et selon les besoins qu'il éprouve. [...]
[...] VILLEY D. (1944), Petite histoire des grandes doctrines économiques, Paris, Litec, Première édition. [...]
[...] Il parle d'une assimilation de l'utilité et du plaisir. Ainsi Jevons retient l'idée de Mill, de synonyme, entre plaisir et utilité, qu'il pousse à son extrême. L'utilité se présente alors comme un sentiment propre à l'être humain et non plus comme une qualité intrinsèque des objets. L'utilité naît de la relation entre l'homme et l'objet, et elle correspond aux plaisirs générés par cette relation. Toutefois elle n'est pas une caractéristique des choses, l'utilité d'un objet ou d'un acte peut varier d'un individu à un autre. [...]
[...] J'essayerai de répondre à la problématique : L'analyse de la valeur : fondement de la transition de l'école classique à l'école néo-classique au 19e siècle ? Pour répondre à celle-ci, j'ai effectué un plan en trois parties : 1/Hégémonie de l'école classique 2/Révolution marginalistes 3/Hégémonie de l'école néo-classique 1/Hégémonie de l'école classique 1. Qu'est-ce que l'école classique ? C'est un courant de pensée économique, mais à la fois morale. Prenant peu à peu son indépendance de la morale, vers la spécialisation de l'économie. [...]
[...] C'est, en réalité, une catégorie d'histoire de la pensée économique. En France, le représentant le plus célèbre de ce courant est Jean-Baptiste Say (1767-1832). L'école classique s'efforce principalement de comprendre les ressorts du capitalisme et notamment sa dynamique qui, à travers l'emploi du travail salarié régulé par le marché, doit permettre d'aller vers l'enrichissement de toute la société. L'approche classique met l'accent sur le rôle moteur de l'intérêt individuel, elle confère au marché un rôle de régulateur et défend le principe de laissez-faire et de libre concurrence. [...]
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