travail, avenir, tripaliare, tribulare, avancée technologique, Noah Yuval Harari, Bruno Comby, Patrick Cingolani, Eric Mullens, James b. Maas, Sandra Enlart, automatisation du travail, déshumanisation du travail, chaîne de production, chômage, Hannah Arendt, start-up, free-lance, économiste, politique économique, politique sociale, marché du travail
Comment les emplois vont-ils évoluer à l'avenir ? Quel sera l'impact de la technologie sur les métiers d'aujourd'hui et de demain ? Aurons-nous plus, ou moins de travail ? Ces questions sont au centre d'un débat ouvert depuis quelques années entre technologues, économistes, sociologues, philosophes et politiciens. Y aura-t-il suffisamment de travail demain ? Voilà l'interrogation suscitant débats et pronostics depuis la nuit des temps.
En effet, la peur de la fin du travail ou d'une pénurie de travail est une peur atavique, héréditaire, qui se transmet de génération en génération et se renforce au fil des révolutions structurelles et technologiques. Aujourd'hui, le travail est un aspect majeur de notre vie. Le travail intègre, forme, rémunère, épanouit ou rend malade, on en manque ou on croule sous son poids... Alors que le salarié français typique passe un quart de son temps total à travailler, il apparaît évident de se demander ce que pourrait devenir son travail demain.
[...] Nous allons donc nous intéresser aux risques et aux opportunités que nous apporteraient les nouvelles technologies au sein du marché du travail. D'un côté nous étudierons la thèse selon laquelle la technologie risque d'entraîner une montée du chômage et la disparition de nombreux types de métiers. D'un autre côté, nous exposerons son antithèse à travers le point de vue plus optimiste des économistes. Néanmoins, nous ne nous en tiendrons pas uniquement à l'aspect technologique. En effet, de nombreux facteurs vont, ou pourraient, avoir une incidence sur la cartographie des métiers de demain. [...]
[...] The Human condition, University of Chicago press DURAND Anne-Aël. Au-delà d'Alstom, l'emploi industriel poursuit son déclin en France, Le Monde p.30, CINGOLANI Patrick. La Précarité, Presse Universitaire de France Faut-il taxer les robots ? Alternative Économique, N° 365, février 2017, ISSN 0247-3739. p.48, CINGOLANI Patrick. La Précarité, Presse Universitaire de France BROUÉ Caroline. La Grande table : Quel travail pour demain ? France culture Grâce aux MOOC, aux universités qui publient toutes le contenu de leurs cours (comme le MIT), ou à des sites pirates comme Sci-hub.org. [...]
[...] Que dire de la flexicurité (aussi appelée flexisécurité) ? Il s'agit du principe visant à concilier la sécurité et la flexibilité de l'emploi. L'objectif est de permettre aux entreprises confrontées à de sérieuses difficultés de moduler le temps de travail de leurs salariés et de baisser leurs salaires, en échange d'un maintien de l'emploi[27]. Paradoxalement, d'une part ce modèle augmente la précarité de l'emploi en baissant les salaires et en imposant parfois des temps partiels, pour en contrepartie, diminuer cette même précarité en maintenant les emplois. [...]
[...] Ce que confirme Eric Mullens[11], somnologue français (médecin spécialiste des troubles du sommeil) : « Rester éveillé plus de quinze heures d'affilée, c'est comme avoir 0,5 g d'alcool dans le sang Dégradation de la concentration, de la vigilance, perte d'efficacité, prise de poids, diabète [ ] Sans la rendre obligatoire au travail, il faut savoir que la sieste est naturelle et souvent nécessaire. » Les partisans de cette thèse affirment ainsi que dormir au travail n'a que des avantages. En réduisant la somnolence, la sieste ferait chuter le nombre des accidents du travail et le salarié supporterait mieux la longueur de sa journée. En conséquence, il y aurait moins d'absentéisme et moins de congés maladie. Aux Etats-Unis, les entreprises Nike ou Google sont des pionniers en la matière. En France, l'idée fait son chemin. [...]
[...] En 2016 d'après les chiffres d'Eurostat, la France compte 830 000 free- lances, soit une augmentation de en dix ans. Cette forte augmentation constitue une importante modification du système, remettant en cause l'emploi typique, le CDI à temps plein. C'est du moins ce qu'affirme Diana Filipova, responsable des relations « écosystème start-up » chez Microsoft et membre du think tank OuiShare. D'après elle, aujourd'hui, le statut de salarié n'est plus le statut le plus répandu. Les free-lancers, les « moonlighters »[22], les autoentrepreneurs ou encore les « Ubers » sont de plus en plus nombreux. [...]
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