Au sortir d'une importante crise économique mondiale, nombreux sont les pays demeurant avec une activité économique instable, où le taux de chômage est exécrable, la croissance quasiment nulle et l'inflation élevée. Aujourd'hui, les pouvoirs publics cherchent des solutions, mais aucune n'a jusqu'ici été vraiment efficace. Toutefois différentes politiques existent.
Ces pouvoirs publics désignent évidemment l'Etat au sens strict du mot, soit le gouvernement (1er ministre et ses ministres). Cela regroupe donc toutes les institutions, notamment celles qui disposent d'un pouvoir de contraintes.
Il y a 65 ans, les politiques conjoncturelles étaient choisies par ces services publics afin de faire face aux mêmes difficultés que rencontraient les pays à cause de Wall Street. Ce sont des politiques dites de court terme puisque s'adaptant complètement à la conjecture en rigueur. En ce sens on peut dire qu'elles s'étendent sur 5 ans maximum. Elles furent créées par John Maynard Keynes (1883-1946), un économiste britannique témoin des difficultés rencontrées par le Royaume-Uni durant l'entre-deux-guerres. Mais ces politiques ont-elles fonctionné ? Ont-elles pu s'adapter à toutes les situations ? Tout cela nous conduit à poser la problématique suivante :
Les politiques conjoncturelles keynésiennes permirent-elles de stabiliser l'activité économique efficacement ?
Nous répondrons à celle-ci en deux parties. Dans une première nous définirons ces politiques et montrerons leurs effets au cours des Trente Glorieuses. Puis, dans une seconde, nous exposeront leurs défauts et expliquerons leur abandon à partir de 1980.
I/ Des politiques conjoncturelles relativement efficaces durant les Trente Glorieuses...
1) La vision de Keynes
Jusqu'à la fameuse crise des années 30, l'Etat n'intervenait que très peu sur la conjoncture, considérant que les mécanismes de marché permettaient une équilibration automatique. Par exemple, on estimait alors, que le chômage ne pouvait durer, puisqu'une baisse des salaires autoriserait les patrons à embaucher davantage.
Toutefois, à partir de la crise de Wall Street de 1929, les pouvoirs publics se rendent compte que la passivité ne peut assurer davantage la pérennité du système économique, et choisissent alors de devenir des acteurs important de l'activité économique.
Pour ce faire, ils feront appel à John Maynard Keynes, qui trouvera réponses et remèdes à ces maux économiques (...)
[...] De même qu'on ne peut leur retirer celui d'avoir permis un taux de croissance annuel variant entre 4 et pendant près de 20ans. Cependant, elles ont aussi échoué avec l'inflation qui a beaucoup augmenté, et avec le solde extérieur qui lui, resta très faible. Les politiques conjoncturelles keynésiennes ne parvinrent pas à réguler l'activité économique de manière durable et complètement efficace. [...]
[...] Tout cela montre bien que ces politiques conjoncturelles ont aussi eu des effets plus que néfastes sur l'activité économique en France au cours des Trente Glorieuses. Révision des objectifs Dès la fin des années 70, après la défaite des politiques de relance et d'austérité et toutes les funestes conséquences qu'elles ont apporté, l'objectif principal devint la lutte contre l'inflation. Il fallait assainir l'économie. En ce sens, il était nécessaire d'augmenter les taux d'intérêts afin de réduire la masse monétaire et limiter sa création. [...]
[...] Le mot d'ordre pour les entreprises devient donc AN-TI-CI- PA-TION (de la demande). Plus question d'arriver à des situations de pénurie ou bien de surproduction comme ce fût le cas en 1929. Cependant, du côté de l'Etat, si la demande se trouve être le centre du problème, Keynes juge que ce dernier doit avant tout, influer sur celle-ci afin de lutter contre le chômage. L'Etat ne doit donc plus rester neutre. Il doit quitter son rôle de Gendarme et prendre des initiatives pour influencer la demande. [...]
[...] De plus, quand le taux de chômage était d'un peu moins de (toujours dans les 60'), il sera déjà du sextuple dans les années 80 ! On peut donc dire que ces politiques conjoncturelles ont présenté une certaine efficacité durant leur emploi pendant les 30 glorieuses. Toutefois, on a aussi pu observer que ces deux politiques se sont mutuellement succédées l'un à l'autre pendant près de 30 ans. En effet, dès qu'une des deux avait échouée, on employait l'autre afin de rétablir l'économie. [...]
[...] Effectivement, les hausses de demande et donc de production vont entrainer une augmentation des sommes de TVA perçues par l'Etat, ainsi que celles des impôts sur la production. De même la baisse du chômage et donc l'augmentation des revenus vont engendrer une hausse des impôts sur le revenu. En clair grâce à cette croissance, l'Etat va percevoir bien plus d'impôts et pourra ainsi combler son déficit afin que ce cercle vertueux de relance économique se pérennise. Cette politique fût notamment utilisée en et 1972. [...]
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