Le risque fait partie de la vie : quoi que l'individu fasse, il sera confronté à un certains nombres de risques, qu'ils soient naturels, professionnels, médicaux, économiques… et cela peut nuire à sa satisfaction. En économie toutes les décisions (investissement, vente,…) sont soumises aux risques dans la mesure où le futur est incertain. De nombreux auteurs ont pris en compte ce problème dans leur théorie économique : Schumpeter, par exemple, qui a étudié le rôle de l'entrepreneur et le risque que ce dernier prend en innovant ; Knight quant à lui a distingué incertitude et risque dans son ouvrage Risk, uncertainty and Profit (1921) : « La différence pratique entre les deux catégories, le risque et l'incertitude, écrit-il, est que, s'agissant de la première, la distribution du résultat parmi un ensemble de cas est connue (calcul ou statistique), tandis que ceci n'est pas vrai de l'incertitude en raison de l'impossibilité de regrouper les cas, parce que la situation à traiter présente un degré élevé de singularité. »
Nous avons vu que le risque est présent partout et qu'il faut compter avec lui. Mais on peut se demander s'il n'existe pas des mécanismes économiques pouvant permettre à l'individu d'être moins dépendant de ces risques? En effet comme chaque individu a une approche différente des risques, ces derniers pourraient s'échanger afin d'augmenter la satisfaction de chacun.
[...] Conclusion Ainsi, l'individu, de par sa subjectivité réagit différemment au risque, différence que l'économie peut représenter en termes de courbe d'utilité et de TMS. Ainsi, même si une importante majorité des individus sont averse au risque, bien qu'à des degrés divers, il en existe d'autre attiré par lui. Or, ses différences dans l'appréhension du risque permettent aussi de le dépasser, où à tout le moins, de s'en prémunir : les différences de perception du risque, permet son fractionnement et sa répartition. [...]
[...] La question du risque en économie Le risque est une notion subjective Le risque est une notion qui est subjective, car elle dépend de la courbe d'utilité qui est propre à chaque individu. Courbe d'utilité concave : aversion au risque : Courbe d'utilité convexe : goût pour le risque : Transition : Comme chaque individu a une approche différente du risque, on peut peut-être imaginer que l'on puisse échanger ces risques, ou que l'on peut les minimiser en les associant. [...]
[...] C'est le cas lorsque leur courbe d'utilité est convexe. Prenons le même exemple que précédemment : un individu peut avoir un revenu fixe de ou jouer à une loterie avec une espérance de gain de également. Son utilité espérée sera plus grande en jouant à la loterie, car le gain de revenu qu'il risque de faire lui apportera une plus grande satisfaction que celle de la perte de revenu. Donc l'individu qui a un goût pour le risque préféra jouer à la loterie que d'avoir un revenu fixe. [...]
[...] Nous avons vu que le risque est présent partout et qu'il faut compter avec lui. Mais on peut se demander s'il n'existe pas des mécanismes économiques pouvant permettre à l'individu d'être moins dépendant de ces risques? En effet comme chaque individu a une approche différente des risques, ces derniers pourraient s'échanger afin d'augmenter la satisfaction de chacun. Le risque : une notion subjective Le risque est une notion subjective, car elle dépend de la courbe d'utilité propre à chaque individu. [...]
[...] C'est à ce niveau qu'intervient un des problèmes qui tient de subjectivité de la perception du risque : celui de l'évaluation en terme monétaire des dommages subie par l'assuré. Si dans le cas de dommages ou de destruction de biens matériels, la somme versée par l'assureur est en théorie relativement facile à déterminer, le problème se pose dans le cas de biens non-matériels, comme c'est le cas, par exemple pour l'assurances-vie. Néanmoins, en dépit de ces limites liées à la difficulté de quantifier la totalité des risques pris en charge par l'assureur, l'assurance, parce qu'elle permet de répondre à l'angoisse de l'individu devant l'incertain, l'inconnu, permet la satisfaction de ses besoins, satisfaction des besoins qui est l'objectif de la science économique. [...]
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