Entrée en matière : Travailler plus pour produire plus. La croissance des quantités produites devrait en effet également entraîner la croissance de la quantité des facteurs de production utilisés pour fabriquer ce supplément de richesses. Pourtant, le retour de la croissance économique aux États-Unis depuis 2001 n'a entraîné que peu de créations d'emplois.
[...] Sujet : Quels sont les effets de la croissance sur l'emploi ? Introduction Entrée en matière : Travailler plus pour produire plus. La croissance des quantités produites devrait en effet également entraîner la croissance de la quantité des facteurs de production utilisés pour fabriquer ce supplément de richesses. Pourtant, le retour de la croissance économique aux États-Unis depuis 2001 n'a entraîné que peu de créations d'emplois. Centrage: Il existe donc des croissances plus ou moins riches en emplois. Un taux de croissance équivalent ne crée pas la même quantité d'emplois selon les périodes ou les pays. [...]
[...] Mais l'ouverture des frontières peut aussi amener sur les territoires nationaux des entreprises pérennes et plus performantes, entraînant pour l'ensemble de la nation l'amélioration de la productivité. Or, si les gains de productivité ont des effets directs négatifs sur l'emploi, ils peuvent aussi à terme et indirectement favoriser l'accroissement des richesses et donc stimuler l'emploi. Donc, notamment, sur des vagues successives de progrès technique. Les premiers comme les secondes ont des effets quantitatifs et qualitatifs sur l'emploi. II. La croissance économique crée des emplois à long terme 3. A. [...]
[...] À salaires inchangés, le coût salarial unitaire diminue. Au total, l'entreprise a fabriqué le même montant de valeur ajoutée mais pour un coût du travail moindre. Elle peut répartir ce supplément de revenu de trois façons : hausse des profits, hausse des salaires, baisse des prix. Conjuguées, les deux dernières possibilités améliorent le pouvoir d'achat. La hausse des profits permet le financement interne de nouveaux investissements. La baisse des prix améliore la compétitivité-prix de l'entreprise et donc sa capacité à augmenter ses parts de marché à l'étranger. [...]
[...] Dans tous les cas, la croissance est riche en créations d'emplois. Ainsi, en France, en 2001, une hausse du PIB de a entraîné une hausse du nombre de postes de salariés de En revanche, le même taux de croissance en 2004 n'a créé aucun emploi salarié. Cette année-là, la hausse de la productivité par tête des salariés, + a suffi pour répondre à la hausse de la production. Une croissance fondée sur une franche amélioration de l'efficacité du travail diminue donc le contenu en emplois de la croissance économique. [...]
[...] La hausse des gains de productivité dans un secteur libère de la main- d'œuvre pour d'autres secteurs. À long terme, la croissance fondée sur des gains de productivité dans le secteur primaire puis secondaire a favorisé un processus de tertiarisation de l'activité productive et donc de la main- d'œuvre. Ce déversement sectoriel, mis en évidence par A. Sauvy, s'observe encore aujourd'hui. La hausse des emplois mesurée en 2005 par l'INSEE est concentrée dans le tertiaire alors que, avec un total de postes, les plus fortes destructions d'emplois s'observent dans le primaire et le secondaire. [...]
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