Quels sont les facteurs du chômage en France ?

Thèmes abordés

Chômage, chômage structurel, PIB Produit Intérieur Brut, emploi, Travail, chômage conjoncturel, salaire, coût du travail, SES Sciences Économiques et Sociales

Résumé du document

Depuis les années 1980, la France a perdu plusieurs millions d'emplois industriels à la suite de nombreuses délocalisations vers des pays où le coût du travail est plus faible. En effet, le rapport Gallois remis en 2012 relève un coût du travail trop élevé en France par rapport à d'autres pays européens. Le coût du travail représente les salaires bruts (salaires nets ajoutés aux cotisations sociales salariales) ainsi que les cotisations sociales versées par l'employeur, le coût du travail est donc un élément de compétitivité d'un pays. Le chômage, quant à lui, représente l'ensemble des personnes sans emploi et qui sont à la recherche d'un emploi. En France, ce phénomène est mesuré à la fois par l'Insee et sur les critères du BIT, mais aussi par pôle emploi, le chômage en France a considérablement augmenté après 1973 pour atteindre plus de 3 millions de chômeurs en 2015.
Le coût du travail est-il véritablement la première cause d'une hausse du chômage ?

Extraits

[...] On observe une relation inverse entre les deux évolutions. Par conséquent la fluctuation économique joue un rôle dans l'évolution du chômage. Lorsque que la croissance diminue les employeurs anticipent une baisse de leurs besoins en main d'?uvre, ce qui les conduit à licencier. Ce chômage a été mis en évidence pendant la crise de 1929. De ce fait, d'après Keynes, le chômage provient des décisions de production des chefs d'entreprise du fait de leurs anticipations de demande liée à la conjoncture économique. [...]

[...] Cette situation est source de chômage. Celui-ci s'explique par coût du travail trop élevé par rapport au salaire d'équilibre. D'ailleurs ce type de chômage impact d'avantage les salariés faiblement qualifiés car le salaire minimum nuit à l'emploi des moins productifs, souvent assimilés aux moins qualifiés, car ils coûteraient davantage à l'entreprise que ce qu'ils leur rapporteraient, leur productivité serait inférieure à leur salaire. Par conséquent cela n'incite pas les entreprises à embaucher les moins qualifiés et augmenterait par ailleurs leur chômage, ils sont d'avantages incité a employés des travailleurs plus qualifiés, car leur productivité est supérieure. [...]

[...] Le chômage structurel Le cout du travail est une cause non négligeable du chômage structurel. Le chômage structurel est un chômage stable, quelle que soit la conjoncture et dépend essentiellement de la trop grande rigidité du marché du travail, d'un coût du travail trop élevé, d'un manque de qualification des actifs ou encore des imperfections de l'information sur le marché du travail. Effectivement un cout du travail trop élevé nuit a la compétitivité- prix d'un pays c'est-à-dire -à-dire la capacité d'un pays à faire accroître durablement le niveau de vie de sa population. [...]

[...] La rigidité des salaires est également un facteur du chômage des travailleurs faiblement qualifiés. En effet, le marché du travail met en relation l'offre de travail, les personnes occupant un emploi ou en situation de chômage cherchant un emploi et une demande de travail, les employeurs qui s'ajustent sur un niveau de prix, le salaire. De plus, l'analyse néoclassique se basse sur le marché du travail en considérant qu'il est un marché en concurrence pure et parfaite, par ailleurs, si les conditions de la concurrence pure et parfaite sont vérifiées alors le salaire ça juste jusqu'à aboutir à une situation d'équilibre entre offre et demande de travail. [...]

[...] Le chômage conjoncturel s'explique par une insuffisance de la demande effective ou anticipée, de la demande attendue par les chefs d'entreprise. En l'absence de débouchés, les entrepreneurs se trouve dans l'obligation de réduisent leur niveau de production ils ont par conséquent besoin de moins de main-d'?uvre. Le niveau d'emploi est ajusté à la baisse et du chômage fait surface. Le graphique du document 4 fait en évidence la corrélation négative existante entre le taux de croissance de PIB et le taux de chômage. [...]