1) Definition et ordre de grandeur recent.
2) Les risques
[...] C'est ainsi que titrait atlantico ce 2 février 2017. Et le ministère d'ajouter dans ce même article : "Les politiciens devraient se concentrer sur la résolution de problèmes fondamentaux - la compétitivité des économies nationales et la consolidation des budgets publics" "Si nous y parvenons, le besoin de taux d'intérêt bas est éliminé et la banque centrale est en mesure de poursuivre une politique monétaire différente"( donc de celle du « Quantitative easing » qu'elle poursuit aujourd'hui). L'austérité nous connaissons ou du moins on nous en parle tous les jours quand nous ne la ressentons pas directement, mais qu'est-ce que ce quantitatif easing ? [...]
[...] Le QE a permis d'engranger certains résultats, mais comporte des risques certains quand ils ne sont pas déjà avérés particulièrement en absence de gouvernance politique affirmée. La baisse des taux d'intérêt est une réalité y compris et surtout dans l'UE. En mars 2014, le taux moyen consenti aux entreprises était de 3,01 mi 2016, il est à 1,90%. Il en a été de même pour les ménages et dans le même ordre. On peut lui attribuer une certaine reprise de la croissance de la distribution de crédit. Celle-ci a repris en effet un rythme de croissance donc, mais il est encore faible et mal réparti. [...]
[...] Celle-ci ne risque-t-elle pas de provoquer un krach boursier et financier au sein de l'UE avec le retour d'une hyperinflation soudaine ou de forcer la BCE pour écarter ce spectre, à maintenir indéfiniment ouvert son programme de QE dans une fuite en avant incontrôlée ? Nul ne peut le prédire, mais déjà la BCE a décidé de prolonger le dispositif jusqu'en 2018. Ce qui est certain en revanche, aujourd'hui, c'est que l'outil a atteint ses limites du moins dans un système économique ouvert sans gouvernance politique forte sur les banques et les systèmes financiers, à l'inverse des USA ou même du Japon. [...]
[...] + en juillet 2016 pour les entreprises, + pour les particuliers cependant, pour les uns comme les autres ne s'agit-il pas d'abord d'opérations de refinancement à bon compte ? C'est probable. Ensuite l'opération permet indirectement aux banques en investissant hors UE et en devises autres avec les liquidités qui leur sont généreusement accordées et dont elles ont peu l'emploi, de faire baisser la valeur de l'Euro. Ceci ne va pas dans le sens des objectifs poursuivis et n'est pas du goût de tous les membres de l'UE, l'Allemagne surtout même si elle en profite pour se réassurer auprès de la BCE à moindre coût. [...]
[...] D'autres le trouvent carrément inutile et inutilement dispendieux comme l'a expliqué Monsieur Raghuram Rajan, gouverneur de la banque centrale indienne lors d'une conférence à Londres, l'année dernière. Selon M. Rajan, le QE est un élément du problème et pas une solution. Il complique encore plus l'interventionnisme monétaire. La question essentielle, pour lui, c'est celle d'une demande trop faible et non pas de l'offre, car une Banque centrale ne peut pas, à elle seule, stimuler la reprise économique, surtout en l'absence de réelle politique keynésienne. [...]
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