Dans son article « Quand les Business Schools abandonnent les Ressources Humaines : faut-il se réjouir ou s'indigner ? » paru dans la revue Personnel, Charles-Henri Besseyre des Horts évoque la progressive disparition de l'enseignement des Ressources Humaines (RH) dans les Business Schools (BS) au profit d'autres disciplines telles que la finance.
[...] On peut donc isoler le facteur finance du déclin de la GRH dans les BS et s'intéresser au fait que les entreprises sollicitent peu souvent les jeunes diplômés pour remplir les fonctions RH. Nous pouvons trouver différentes sources à ce constat, mais la principale reste celle de la légitimité. Lorsqu'un poste RH Est vaquant, les recruteurs ont la possibilité de recruter de jeunes diplômés ayant reçu un enseignement RH mais ils ont également à disposition un vivier de salariés, déjà dans l'entreprise, doté d'une sensibilité, d'une vocation ou d'un désir d'orienter leur carrière vers les RH. [...]
[...] Quand les Business Schools abandonnent les Ressources Humaines : faut-il se réjouir ou s'indigner ? Dans son article Quand les Business Schools abandonnent les Ressources Humaines : faut-il se réjouir ou s'indigner ? paru dans la revue Personnel, Charles-Henri Besseyre des Horts évoque la progressive disparition de l'enseignement des Ressources Humaines dans les Business Schools au profit d'autres disciplines telles que la finance. Les BS accordent bien plus d'intérêt aux métiers financiers qu'aux métiers de la GRH, La RH disparaît des BS alors qu'elle occupe une place plus importante dans les entreprises et on reconnaît un succès grandissant de cette fonction support, La GRH doit retrouver sa place dans les programmes des BS car : - elle est une fonction majeure de l'entreprise, - elle préserve l'image de l'importance de la GRH dans les organisations, - elle est un atout stratégique au sein des entreprises. [...]
[...] Au sein de ces entreprises, le service RH a une place stratégique tant au niveau du recrutement que dans la gestion des équipes. Ce secteur ayant une turne- ovaire deux fois plus élevée que la moyenne, la gestion des équipes est extrêmement importante. Le service RH est en constante interaction avec les managers et participe à tous les CODIR, COMU, etc. La problématique continuelle à laquelle est confrontée la GRH dans ces entreprises est l'attraction et la fidélisation des collaborateurs. [...]
[...] C'est ce qui attire la plupart des candidats, puisque chacun souhaite sortir du lot. Bien évidemment, ce sont des exemples exagérés, mais cela peut vraisemblablement refléter l'image que les étudiants ont de ces matières. Par ailleurs, les RH ont une contribution indirecte à la pérennité de l'entreprise. De nombreuses personnes vont naturellement délaisser les RH car elles n'auront pas l'impression que leurs actes contribueront à une rentabilité directe et immédiate pour l'entreprise, ce qui les met, par la même occasion, en marge des autres fonctions. [...]
[...] Il est donc normal que les BS favorisent la discipline parce que leur préoccupation première, ce sont les débouchés de leurs futurs diplômés. Par conséquent, la présence de débouchés en finance n'intéresse pas que les étudiants, sinon également les BS elles-mêmes. En effet, mettre en avant un taux d'employabilité fort est un atout non négligeable pour les BS souhaitant attirer encore plus de candidats aux concours. De plus, c'est un cercle vertueux, car, implicitement, un taux d'employabilité fort témoigne du bon niveau de performance des étudiants de la BS en question. [...]
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