révolution industrielle, sociétés préindustrielles, progrès technique, révolution agricole, pénurie
La société d'Ancien régime et préindustrielle est avant tout basée sur le problème du rationnement, avec une série constante de pénurie facteur de famines, maladies, et de pénurie au niveau de la main d'œuvre salariée, comme de la demande (avec un très faible niveau de vie), de la productivité, du capital.
Il apparait alors néanmoins des prémices à une RI, ou en tout cas industrialisation comme préfère l'évoquer l'historien Fernand Braudel, car phénomène trop convenant seulement à la GB.
[...] Le progrès reste un facteur permanent de Révolution industrielle. En effet, un rythme d'innovations continu et soutenu à la fois dans les méthodes de production mais aussi dans les produits apparait avec la Révolution industrielle: avec la deuxième révolution industrielle également, par le moteur à explosion de Lenoir puis l'allemand Otto, l'électricité qui ouvre de nombreuses applications industrielles (la pile de Volta, le télégraphe de Morse, la dynamo de Gramme ) ce sont en fait plusieurs innovations majeurs qui se produisent dans un lapse de temps restreint et qui multiplient ainsi les possibilités d'innovations mineures. [...]
[...] De plus, les surprofits engrangés grâce à la situation de monopole temporaire possible par les innovations permettent de réinvestir dans de nouvelles innovations et progrès technique (à relativiser néanmoins avec pour Schumpeter, la crainte d'une fin du capitalisme, au romantisme des aventures Dans la théorie schumpetérienne, il y a cinq types d'innovations (produit, procédé, organisationnel, de matières, et de débouché). En cela, on peut dire que le colonialisme est une forme de débouché, donc de progrès technique, qui permet de maintenir cette Révolution industrielle avec la demande qui augmente. Le progrès technique est en fait devenu inhérent à la croissance économique. La formidable croissance des Trente Glorieuses est accélérée par le taylorisme puis le fordisme (en France, accord tacite syndicats salariés et patronaux pour que les gains de productivité soient répercutés sur les salaires). [...]
[...] Le progrès technique reste néanmoins un facteur permanent de la Révolution industrielle, et est devenu inhérent à la croissance économique. Le progrès technique est effectivement un facteur favorable à la Révolution industrielle, mais d'autres facteurs révèlent aussi leur importance. les sociétés préindustrielles (d'ancien régime en France) sont marquées par peu de progrès technique, ou alors une faible application commerciale et industrielle de ces inventions (l'ex de l'empire chinois avec l'imprimerie, fareed zakaria, politologue américain, qui évoque l'empire chinois) . En Grande-Bretagne, la Révolution Industrielle apparaît et est soutenue par des innovations comme la machine à vapeur et les innovations dans le domaine du tissage : il s'avère déterminant dans la RI avec des innovations de produits, mais aussi de procédés (applications de la machine à vapeur) qui permettent de développer la productivité dans l'industrie. [...]
[...] De nombreux secteurs étant devenus hyperconcurrentiels, notamment au travers de la mondialisation, les dépenses de Recherche- Développement sont devenues fondamentales pour gagner des parts de marché et battre la concurrence : ainsi, des entreprises comme Apple, Microsoft, mettent en place de nombreuses stratégies de R-D mais aussi de concentration, rachat, joint-venture, pour se poser en entreprises pionnières sur leur marché (ex de Nokia qui a perdu de nombreux points en parts de marché en passant d'entreprise innovatrice à entreprise suiveuse) De plus, l'exemple des politiques mises en place par certains Etats (EUA, Japon) qui ont une centrale dans la recherche incrémentale (plus de du PIB aux EUA) pour stimuler le progrès technique des acteurs privés, ou alors dans la formation d'une main d'œuvre qualifiée capable de stimuler l'innovation (Becker et la place centrale du K humain), montre le poids du progrès technique dans la croissance économique aujourd'hui. Des pays comme la Corée du Sud, l'Inde ont mis en place des politiques avec pour but une forte innovation synonyme de croissance (la stratégie de remontée des filières pour la Corée, la formation et investissement en capital humain (considérable pour Becker) En conclusion, le progrès technique se révèle être un facteur primordial de la croissance économique et donc conséquemment de la Révolution industrielle qui passe certes également par la coexistence d'autres facteurs favorables à son épanouissement. [...]
[...] (Ethique protestante et esprit du capitalisme, 1905) : un capitalisme basé sur l'ascétisme et l'épargne (un capitalisme à la morale ascète) qui offre du facteur capital. La transition démographique permet également d'accroître la population et donc la main d'œuvre mais aussi les débouchés (agit sur l'offre et la demande). Enfin, les politiques étatiques sont aussi parfois un facteur de révolution industrielle : -dans certains pays comme l'Allemagne ou le Japon (ère Meiji 1868-1912) ne disposant pas d'atouts démographiques, l'Etat se substitue à l'acteur privé par la mise en place d'initiatives constatées par A. [...]
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