En 1987, Robert Solow, énonça son fameux paradoxe, selon lequel l'informatique serait partout, sauf dans les statistiques de productivité. En d'autres termes, le progrès technique apporté par les nouvelles technologies de l'information et de la communication n'aurait pas autant d'impact sur l'ensemble de l'économie que les précédentes révolutions industrielles. Celles-ci ont dégagé d'importants gisements de productivité, eux-mêmes à l'origine de longs cycles de croissance, les fameux cycles de Kondratieff.
Le progrès technique au sens strict est l'ensemble des éléments qui permettent d'améliorer les méthodes de production et d'augmenter la productivité. Le progrès technique se manifeste par des changements de machines, des nouvelles organisations du travail,…
Nous étudierons donc dans un premier temps les effets accélérateurs du progrès technique sur la croissance et dans un deuxième temps les effets négatifs du progrès technique sur la croissance.
[...] Le progrès technique est-il générateur de croissance ? INTRO : En 1987, Robert Solow, énonça son fameux paradoxe, selon lequel l'informatique serait partout, sauf dans les statistiques de productivité. En d'autres termes, le progrès technique apporté par les nouvelles technologies de l'information et de la communication n'aurait pas autant d'impact sur l'ensemble de l'économie que les précédentes révolutions industrielles. Celles-ci ont dégagé d'importants gisements de productivité, eux-mêmes à l'origine de longs cycles de croissance, les fameux cycles de Kondratieff. Le progrès technique au sens strict est l'ensemble des éléments qui permettent d'améliorer les méthodes de production et d'augmenter la productivité. [...]
[...] De plus, le progrès technique rend les techniques précédentes obsolètes, par conséquent elles traduisent une perte de valeur, c'est la destruction créatrice. En effet, Schumpeter emploie cette expression pour se rendre compte de l'action du progrès technique, c'est-à-dire la destruction d'emplois et la création simultanément. B - substitution du capital au travail entrainant le chômage technologique Le progrès technique détruit des emplois par un autre mécanisme : pour bénéficier du progrès technique incorporé au capital, les entreprises sont amenées à investir, à substituer du capital au travail. [...]
[...] Ce dernier est l'amélioration du facteur travail. Le gain de productivité est un surplus qui peut être distribué aux salariés comme par exemple une hausse des salaires, prime, promotion, baisse de la durée du travail ,ou bien à l'entreprise par une hausse des bénéfices, financement des investissements, mais encore aux actionnaires à l'exemple d'une hausse des dividendes ou aux consommateurs avec une baisse des prix. La hausse de la productivité est due à plusieurs facteurs : l'organisation du travail, la motivation, la performance du matériel, le progrès technique, l'environnement de l'entreprise, le climat social, l'expérience et la qualification, la responsabilité et la confiance. [...]
[...] B - capacité d'adaptation Les modifications de la répartition sectorielle et socioprofessionnelle de la population active résultent du progrès technique puisqu'elles découlent à la fois de différences de gains de productivité et de variations de la demande d'un secteur à l'autre. Le progrès technique implique donc un effort de formation tout au long de la vie active, une capacité d'adaptation et une plus grande mobilité professionnelle. Nous avons pu voir que le progrès technique est un facteur de chômage sur différents points, il est donc très fragile de le maîtriser. EN CONCLUSION : Nous pouvons conclure sur le fait que le progrès technique est un facteur essentiel pour la croissance. En effet, l'innovation est la base du progrès technique. [...]
[...] Schumpeter montre alors que le facteur déterminant de l'évolution est l'innovation. Il distingue cinq types d'innovations : tout d'abord l'innovation de bien ou services nouveaux, puis de nouvelles méthodes de production telle que les machines, mais aussi les nouvelles sources d'approvisionnement comme les matières premières, les nouvelles formes d'organisation du travail et enfin les nouveaux débouchés. Il existe différentes innovations : l'innovation de produit correspond à l'apparition d'un produit nouveau ou encore à un produit déjà existant, mais incorporant une nouveauté, par exemple l'automobile ou le téléphone portable. [...]
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