Qu'ont en commun le paquebot Titanic et l'automobile Ford T ? Ils ont en commun le fait d'être l'oeuvre du progrès technique, c'est-à-dire qu'ils résultent du développement et du perfectionnement des moyens de production, des équipements et des performances des machines. Ce sont des biens d'une nouvelle nature. Comme dans le film Les Temps modernes de Charlie Chaplin, paru en 1936, où le cinéaste mettait en scène le travail à la chaîne, qui était alors un nouveau procédé de production, la raison du progrès technique est le désir des entreprises de produire plus et mieux.
On sait que le progrès technique peut bouleverser une société toute entière, pour ce qu'il apporte de nouveau. A partir de là, on peut se demander quels sont les effets du progrès technique sur la société, s'il n'a que des conséquences positives. Nous montrerons, dans un premier temps, que le progrès technique favorise le progrès économique et social. Puis, dans un deuxième temps, nous verrons que les effets du progrès technique, sur le progrès économique et social, ont des limites.
[...] On sait que le progrès technique peut bouleverser une société toute entière, pour ce qu'il apporte de nouveau. A partir de là, on peut se demander quels sont les effets du progrès technique sur la société, s'il n'a que des conséquences positives. Nous montrerons, dans un premier temps, que le progrès technique favorise le progrès économique et social. Puis, dans un deuxième temps, nous verrons que les effets du progrès technique, sur le progrès économique et social, ont des limites. [...]
[...] Mais, en réalité, les changements, provoqués par les nouveaux procédés de production et la nouvelle nature des produits, sont beaucoup plus profonds. En effet, le progrès technique peut transformer la nature des emplois. Ainsi, en France, depuis le 19ème siècle, la part de l'emploi dans l'agriculture ne cesse de diminuer en en 1950) alors que la part de l'emploi dans l'industrie augmente jusqu'en 1973, période de la crise économique. Depuis cette date, la majorité des emplois sont dans les services. [...]
[...] Cependant, depuis les années 80, les technologies sont vite dépassées. Pour pouvoir jouer le jeu de la concurrence, il faut être efficace aussi bien au niveau de la recherche fondamentale qu'au niveau de la recherche appliquée. Sans recherche fondamentale, on est en position de dépendance technologique comme le Tiers-monde : ils n'ont pas de recherche fondamentale et en même temps, ils ne sont pas assez riches pour participer aux transferts de technologie. Il faut mettre en place des politiques de recherche qui allient recherche fondamentale (invention) et recherche appliquée (innovation). [...]
[...] Le progrès technique favorise le progrès économique et social. D'ailleurs, les faits sont là pour nous le démontrer. Tout d'abord, en France, pour la période 1979-1984, la contribution du capital et du travail, à la croissance, est négative ; seul le progrès technique permet d'obtenir une croissance positive. Ce raisonnement fait partie de l'étude des trois économistes français Carré, Dubois et Malinvaud, qui, en 1972, ont constaté que le progrès technique était responsable de la moitié de la croissance des Trente Glorieuses. [...]
[...] D'autre part, le progrès technique, en augmentant la productivité de l'entreprise, stimule sa compétitivité. Le motif en est que l'augmentation de la productivité donne la possibilité de produire des biens moins coûteux, ce qui entraîne une augmentation de la compétitivité. Grâce au progrès technique, les entreprises produisent plus alors que le coût de production diminue et offrent un supplément de pouvoir d'achat. Tout cela est à l'origine de l'augmentation des profits des entreprises, qui sont en partie réinvestis. Cependant, comme nous l'avons déjà démontré précédemment, les entreprises ne sont pas les seules à bénéficier des conséquences du progrès technique. [...]
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