En 2003-2004, la moyenne des dépenses en Recherche et Développement dans le PIB des pays de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), était de 2,3%. Le PIB français en 2004 représentait 1650 milliards d'euros, soit une dépense de recherche et développement d'environ 37,95 milliards. Cela montre bien que le progrès technique qui peut se définir comme l'ensemble des améliorations apportées aux façons de produire et aux produits (transformations de produits existants et créations de nouveaux produits) est une source de croissance économique qui désigne quant à elle l'augmentation de la production de biens et de services dans une économie sur une période donnée, puisqu'il apparaît comme un poste de dépense très conséquent (...)
[...] Le progrès technique agit indirectement mais négativement sur la croissance durant des phases de récession plus ou moins longues. La récession qui touche l'ensemble des PDEM à partir de la première moitié des années 1970 (phase descendante du cycle) a relancé le débat sur la place du progrès technique dans la croissance et par conséquent sur l'emploi. La question de savoir si le progrès technique est néfaste pour l'emploi est très actuelle. En effet, à court terme, le processus de destruction créatrice mis en avant par Schumpeter est destructeur d'emplois puisqu'il conduit à la fermeture d'entreprises, à la disparition de certains secteurs et conduit donc à faire baisser la croissance. [...]
[...] En effet, la réalisation d'investissements en recherche et développement aboutit à des innovations de procédé ou des innovations organisationnelles qui entraînent des gains de productivité. Ces gains de productivité, réalisés grâce aux investissements, entraînent des hausses de la production et des investissements, donc de profits et le plus souvent une hausse des emplois et/ou des salaires (document 2). On constate également dans le document 2 que la hausse des salaires réels, entraîne une hausse de la consommation. On peut alors en déduire une hausse de la croissance économique. [...]
[...] Les TIC qui permettent d'importants gains de productivité nuisent (au moins à court terme) à l'emploi, les hommes pouvant être remplacés par des machines A long terme et avec le progrès constant, cela risque d'être encore plus marqué. Au niveau macro- économique, on sait que si la croissance de la production est inférieure à la croissance de productivité alors, il y a destruction d'emplois. Le progrès technique de part son caractère cyclique et ses effets sur l'emploi peut donc dans certains cas avoir un effet négatif sur la croissance économique et inversement puisqu'il peut aussi conduire à la création d'emplois. [...]
[...] On peut alors se demander par quels mécanismes le progrès technique agit sur la croissance économique et si cette relation a toujours un effet positif sur la croissance. Nous verrons dans une première partie que le progrès technique est un facteur essentiel de la croissance avant de constater dans une seconde partie qu'il n'a pas que des effets positifs. Le progrès technique qui résulte notamment des innovations et donc de la recherche, permet la croissance économique parce qu'il stimule les gains de productivité et qu'il agit sur l'offre et la demande. [...]
[...] Un effort de recherche, soutenu par un Etat présent est donc indispensable au progrès technique et à la hausse de la croissance. Le progrès technique permet donc bien la croissance économique parce qu'il accroît notamment les gains de productivité, mais il est aussi source de croissance puisqu'il stimule l'offre et la demande. Au niveau de l'offre, on constate, à l'aide du document que les investissements en recherche et développement (mais aussi les autres investissements) ont un impact sur la production. [...]
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