L'Etat doit avoir un rôle limité dans l'économie, il doit se cantonner à favoriser la libre entreprise et à faire respecter des conditions équitables de concurrence entre les entreprises ce qui permettra à ces entreprises d'épargner des profits qu'elles réinvestiront. C'est ainsi que les théoriciens de l'offre appliquent le célèbre théorème du chancelier allemand Helmut Schmidt : « Les profits d'aujourd'hui font les investissements de demain, et les emplois d'après –demain ».
Ainsi il faudra successivement examiner le rôle de l'épargne sur l'investissement (I) et les répercussions sur l'emploi (II).
[...] La rentabilité financière dépend ainsi de la rentabilité économique et du poids des charges financières. Elle se calcule de la manière suivante : RF (rentabilité financière) = [RE (rentabilité économique) + (RE taux d'intérêt)] x taux d'endettement (dette/fonds propres) On calcule alors la rentabilité d'un euro investi par celui qui apporte les capitaux. Si la rentabilité économique est supérieure au taux d'intérêt (RE>taux d'intérêt) il y a un effet levier, plus l'entreprise s'endettera plus elle fera des bénéfices (la rentabilité économique (EBE/capital de l'entreprise qui a été engagée) de l'entreprise est supérieure au taux d'intérêt réel alors la rentabilité financière de l'entreprise est d'autant plus forte que le taux d'endettement est élevé). [...]
[...] Les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après-demain H. Schmidt L'État doit avoir un rôle limité dans l'économie, il doit se cantonner à favoriser la libre entreprise et à faire respecter des conditions équitables de concurrence entre les entreprises ce qui permettra à ces entreprises d'épargner des profits qu'elles réinvestiront. C'est ainsi que les théoriciens de l'offre appliquent le célèbre théorème du chancelier allemand Helmut Schmidt : Les profits d'aujourd'hui font les investissements de demain, et les emplois d'après –demain Ainsi, il faudra successivement examiner le rôle de l'épargne sur l'investissement et les répercussions sur l'emploi (II). [...]
[...] L'autofinancement est le rapport entre le rapport entre les ressources dégagées par l'entreprise (c'est épargne) et les ressources nécessaires à l'investissement (c'est la formation brute de capital fixe) c'est-à-dire S/FBCF. Ce qui est déterminant c'est la capacité à dégager une épargne en augmentation. Cette épargne en augmentation est le résultat de l'activité de l'entreprise et de la rentabilité de cette activité. Cette rentabilité dépend d'une part de la productivité du capital de l'entreprise et d'autre du partage de la valeur ajoutée. [...]
[...] Cela suit une logique d'offre c'est-à-dire qu'il n'y a pas de contrainte de débouché. Cependant, cette logique est anéantie par le fait que si la part des employeurs dans le partage de la valeur ajoutée augmente, cela signifie symétriquement que la part des salariés diminue, donc il y a moins de consommation ce qui représente une contrainte de débouché. En réalité, on estime que le partage de la valeur ajoutée entre employeurs et employés est optimal, il est le fruit d'un compromis entre les deux parties (cela dépend également de la situation financière d l'entreprise (ex : existence d'un salaire minimum). [...]
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