L'analyse néoclassique de la firme est fondée sur une vision industrielle de l'entreprise (elle ne prend pas en compte, par exemple, l'entreprise prestataire de services), ce choix étant directement lié au contexte économique dans lequel elle s'est développée. En effet, après la crise des années 30 et surtout après la seconde guerre mondiale, la croissance économique est surtout liée au développement industriel qui permet une période de prospérité et de plein emploi exceptionnelle (Trente Glorieuses). Dans ce cadre, la théorie néoclassique a l'avantage de proposer un modèle de l'entreprise qui rend assez bien compte des conditions de la production industrielle. La théorie néoclassique se développe autour de plusieurs hypothèses comme celle de rationalité forte des agents ou encore sur celle que le but premier du producteur est de maximiser son profit. Cependant, à partir des années 1970, l'entreprise néoclassique apparaît de plus en plus éloignée de la réalité. On assiste en effet à la création de firmes de grande taille, parfois multinationales ; on voit se développer les entreprises prestataires de services, dont la façon de procéder lors du processus de production diffère de celle qui est présentée par l'analyse néoclassique. L'analyse néoclassique va alors être de plus en plus critiquée.
[...] Se pose alors le problème de la délégation des pouvoirs au sein de l'entreprise dès lors que le propriétaire n'est plus ni le seul apporteur de capitaux, ni le seul à prendre des décisions. La délégation du pouvoir implique, en raison de l'imperfection de l'information et des comportements opportunistes, des mesures coûteuses de surveillance ainsi que des coûts d'opportunité (coûts d'agence). L'entreprise efficiente est alors celle qui, grâce à la spécification des pouvoirs centraux (propriété, management, contrôle) et grâce à des incitations adéquates parviendra à minimiser ces coûts d'agence. Cette analyse a contribué à justifier la rémunération des dirigeants par des stock options. [...]
[...] - Dans le cas d'une production rentable avec un coût marginal décroissant alors chaque unité supplémentaire est rentable donc doit être produite. - Dans le cas d'une production rentable mais avec un coût marginal croissant, la production d'unités supplémentaires coûte de plus en plus cher et la marge se réduit, il faut donc produire jusqu'à ce que cette marge soit nulle. - Il faut cependant prendre en compte qu'a court terme, la production n'est pas toujours rentable du fait de l'existence de coûts fixes qui peuvent faire produire à perte. [...]
[...] Productivité marginale et productivité moyenne : La productivité du facteur travail peut être appréciée en moyenne ou à la marge. Productivités moyenne et marginale permettent d'apprécier l'efficacité du facteur travail dans le processus de production et permettent donc au producteur de choisir quel facteur de production employer le plus. Pour cela il dispose donc de différents outils de calcul : - La productivité moyenne mesure la quantité de bien produite par unité de travail.Q/L. Son but est donc de mesurer la productivité des travailleurs. [...]
[...] Simon, par son concept de rationalité limitée, porte la critique la plus vive contre la rationalité parfaite. Pour lui, l'information est systématiquement imparfaite car la recherche de l'information est très coûteuse, le futur incertain, et les managers se contentent de règles simples pour une information partielle. Par conséquent l'acteur ne dispose plus d'un choix optimal mais plutôt d'un choix limité : cela remet alors en cause la pertinence du calcul marginal et les approches normatives fondées sur l'optimum. Toute l'interprétation de la prise de décision du producteur est alors remise en cause. [...]
[...] Qu'est ce qui détermine le programme du producteur selon l'analyse néoclassique ? : La fonction de production : Travailler sur la théorie néoclassique du producteur c'est avant tout analyser comment les entreprises organisent leur production en fonction des facteurs de production dont elles disposent (les inputs), de leur prix et du niveau de production qu'elles veulent atteindre. L'objectif c'est donc de décrire comment l'entreprise choisit le niveau d'output qui minimise ses coûts de production. la fonction de production : Ce qui permet au producteur d'évaluer le niveau d'output qu'il désire produire, c'est d'abord la fonction de production. [...]
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