Procrastination, procrastination aux études, méthode douce, Thaler et Sunstein, procrastiner, O'Donoghue, Rabin
La procrastination est selon les principes de Thaler et Sunstein un bon candidat à la méthode douce puisque cette tendance qui consiste à remettre au lendemain ce qui peut être fait aujourd'hui se rapproche des tentations évoquées par les auteurs et des problèmes de maitrise de soi ; les auteurs mettent en avant cette coexistence en chacun de nous d'un « moi prévoyant » et un « moi agissant ».
[...] Du reste les étudiants en alternance ou qui ont déjà travaillé ont une meilleure perception du monde de l'entreprise et souvent un projet professionnel plus affirmé et se projettent donc plus facilement dans un métier et s'impliquent davantage dans leurs études et travaillent plus régulièrement avec souvent de bons résultats même s'ils ont moins de temps que les autres (ce qui est le cas pour les alternants ou apprentis) pour réviser après les cours. Bibliographie Elber, N. et Wilinger, M L'économie expérimentale. La découverte. Thaler, R. [...]
[...] Adoptez la position d'un « architecte » du choix et exposez les différents aspects architecturaux qui peuvent être améliorés de façon générale. Il y a plusieurs stratégies possibles : A la tendance aux pensées parasites qui consiste à se dire « j'ai beaucoup de temps et je ferai cela demain » il serait pertinent de suggérer aux étudiants d'analyser leur emploi du temps, évaluer le nombre de jours et d'heures de travail requis pour faire le travail par discipline et planifier leur emploi du temps en se fixant des priorités et s'organiser en affectant des plages de temps destinées au travail pur. [...]
[...] et Sunstein, C Nudge - La méthode douce pour inspirer la bonne décision. Vuibert. Saint-Paul, G Liberté et société post-utilitariste. Revue française d'économie. http://www.cairn.info/revue-francaise-d-economie-2012-2-page-3.htm Duflo, E Expérience, science et lutte contre pauvreté. Collège de France / Fayard. [...]
[...] Pourquoi la procrastination aux études est un bon ou mauvais candidat à la « méthode douce » ? La procrastination aux études et la « méthode douce » La procrastination est selon les principes de Thaler et Sunstein un bon candidat à la méthode douce puisque cette tendance qui consiste à remettre au lendemain ce qui peut être fait aujourd'hui se rapproche des tentations évoquées par les auteurs et des problèmes de maitrise de soi ; les auteurs mettent en avant cette coexistence en chacun de nous d'un « moi prévoyant » et un « moi agissant ». [...]
[...] Méthodologie d'évolution : Il convient de travailler régulièrement et de se fixer plutôt des petits objectifs que des grands objectifs qu'on ne tiendra pas avec des pauses durant lesquelles on peut s'octroyer des récompenses (boisson, café . ) . Les objectifs doivent être les plus clairs possibles : exemple ce soir je dois travailler telle matière en lisant telles pages de tel livre . Cela rejoint le principe de comptabilité interne et de contrôle mental évoqué par les auteurs Thaler et Sunstein . [...]
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