Document répondant à la question : peut-on aujourd'hui considérer que la politique monétaire ne puisse avoir d'autres objectifs que la maîtrise de l'inflation ? Ambitions des politiques monétaires d'après-guerre, réformation de ces politiques et nouvelle phase.
[...] La contrainte sur la Balance des Paiements a fortement pesé et a conduit à ce que Mundell a créé un triangle d'incompatibilité : un pays ne pourrait disposer en même temps aune autonomie des politiques monétaires, une stabilité des changes et une libre circulation des capitaux Les limites intrasèques des politiques keynésiennes C'est la critique libérale et surtout la critique monétariste qui a mis en avant l'existence d'effets pervers des politiques keynésiennes en faisant le bon fonctionnement du marché monétaire, en leur propre philosophie qui consiste à instrumentaliser la monnaie alors qu'elle doit être neutre et enfin par l'effet inflationniste et l'effet d'éviction, c'est-à-dire que l'Etat s'approprie l'épargne et les autres agents économiques investissent moins Un passage à une orientation monétariste Lorsque des politiques prennent une orientation monétariste, il faut s'attendre une montée de l'inflation et des dé difficultés à maîtriser les politiques keynésiennes. Il faut redéfinir les objectifs et contrôler la rigueur monétaire. L'orientation monétariste a été mise en œuvre à partir de la fin des années 1970, surtout avec Thatcher et Reagan. Pour les monétaristes, la monnaie peut effectivement jouer un rôle perturbateur dans l'économie. [...]
[...] Sources - Théories économiques de Marc Montoussé, éd. Bréal ; - Dictionnaire d'histoire, économie, finance, géographie de F. Teulon, éd. PUF ; - Dictionnaire de l'économie A-Z de Pierre Bezbah & Sophie Ghérardi, éd. Larousse Le Monde ; - Précis de l'économie, éd. PUF Annexe 1 : les agrégats Les agrégats M sont multiples : M1 = la monnaie fiduciaire représente 30% de la masse monétaire totale + les dépôts à vue C'est l'élément le plus liquide de la masse monétaire. [...]
[...] Elle dépend de la loi psychologique du capital. Selon la pensée keynésienne, l'Etat peut intervenir sur le marché pour équilibrer l'offre et la demande. L'orientation sur les taux d'intérêt bas favorise l'investissement, clé de la croissance. Les taux d'intérêt nominaux se sont établis dans les pays industrialisées entre 5 et pour une inflation de 3 à tandis que les taux d'intérêt réels sont entre 0 et 3%. Or, cela n'a pas empêcher la progression du taux d'épargne et du chômage dans la même valeur en 1947- 1948-1949. [...]
[...] Les politiques monétaires sont ainsi rentrées dans une nouvelle phase où se pose la question de leur rôle dans la mesure où A. Une fois l'inflation maîtrisée, les politiques monétaristes ont toutefois maintenu l'objectif prioritaire de stabilité des prix. En effet La hausse des taux d'intérêt des années 1980 a jugulé l'inflation mais n'a pas été dénuée d'effets ambigus A partir des années 1980, la maîtrise de l'inflation est devenue l'objectif prioritaire et le moyen privilégié de maîtriser l'inflation a été la hausse des taux d'intérêt car elle attribue à la limitation de la masse monétaire. [...]
[...] Car selon l'analyse de Friedman repris par Frenkel, dans la théorie monétariste stricte, l'augmentation de la masse monétaire affaiblit la monnaie et le risque de provoquer une dépréciation de la valeur de la monnaie. En ce sens, les objectifs intermédiaires ont été redéfinis, là où le keynésianisme avait tendance à peu se préoccuper du taux de change ou considérer que la dépréciation monétaire pourrait être favorable à la situation du commerce extérieur tandis que pour les monétaristes, l'objectif est à la stabilité de la monnaie non pas à cause de l'intervention de la banque centrale mais à travers la bonne tenue des fondamentaux. Bref, les politiques sont réadaptées aux modifications de l'économie. III. [...]
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