Le projet de création d'une taxe carbone à l'échelle européenne devrait être dévoilé au courant de l'été 2010 par la Commission européenne. Or, avant même tout projet, un certain nombre d'Etats comme le Royaume-Uni ou l'Allemagne, s'opposent déjà à cette taxe. Les discussions risquent donc d'être délicates, et la mise en oeuvre d'une taxe carbone difficile dans une matière qui à l'échelle de l'Union européenne se décide à l'unanimité. Ceci montre les difficultés de mettre en place entre les Etats, un mécanisme unifié de lutte contre les effets du changement climatique (...)
[...] - Dans les PED, le PIB/tête va augmenter également. On total, on aura une multiplication par 3 entre aujourd'hui et 2050. Ainsi, pour arriver à diviser les émissions de CO2 par deux, il faut que les 2 termes restants à droite soient divisés par un facteur de 9 à 10. Le modèle de croissance verte, (Acemoglu, 2009) prend en compte une réponse endogène de la technologie. En effet, deux effets majeurs influencent la progression du PT : la taille du marché et les prix. [...]
[...] Ceci est un argument en faveur d'une politique industrielle volontariste. La France est pour le moment peu axée les nouvelles technologies que sont Les énergies renouvelables et les biens et services appliqués à l'efficacité énergétique. La France tente de rattraper son retard en s'engageant dans une politique d'innovation axé sur les éco-technologies : - Grenelle de l'Environnement : I de recherche va augmenter de à 470 millions d'€ (contre 70 millions d'€ en 2006) - Grand Emprunt : politique d'innovation et de recherche financé à hauteur de 8 milliards d'€ sur les 35 milliards retenus. [...]
[...] La théorie économique préconise traditionnellement la mise en place d'un prix-carbone (au travers soit d'un marché des droits à polluer, soit de taxe carbone) et se renouvelle aujourd'hui grâce au modèle de croissance verte Le climat est un bien public mondial puisqu'il respecte à la fois le critère de non-rivalité et de non-exclusivité et qu'il a des répercussions internationales. Puisqu'il n'existe pas de marché pour ce bien, la théorie économique précise que l'intervention publique est indispensable pour qu'il soit produit en quantité suffisante. A l'échelle internationale, c'est bien l'objectif qu'ont acté les signataires du protocole de Kyoto. Leur marge d'action touche cependant aux sources d'externalités négatives, soit la consommation d'énergies riches en carbone à l'origine du changement climatique. [...]
[...] S'il y a de bonnes incitation et de bons prix, il faut laisser le marché opérer la sélection des technologies qui sont pertinentes thèse libérale. o 2e thèse : il faut bien orienter le PT et le diriger vers des technologies dont on pense qu'elles sont favorables à l'environnement (solaire, véhicule électrique) thèse dirigiste. Des appels d'offre s'ils sont lancés devront donc sélectionner les projets les plus innovants et les plus réalistes. La coordination internationale reste donc primordialement dans la lutte contre le changement climatique et le protocole de Kyoto nécessité d'être réformer en profondeur. [...]
[...] Il faut intégrer les PED dans la constitution d'objectifs chiffrés de diminution des émissions. Il faut ensuite envisager des mécanismes de sanctions pour s'assurer que l'accord sera respecté. Si l'action internationale est optimale, elle n'exempte pas les Etats à leur niveau, d'opérer des biais en faveur de la recherche et des innovations vertes, qui pourront compte tenu des données économiques, devenir des sources de croissance potentielle. [...]
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