Quels sont les effets pervers de ce genre de mesures ? Ces mesures permettent-elles une égalité des chances, des droits ou des résultats ?
[...] Les changements de majorité politique n'ont pas remis en cause des mesures qui s'avèrent répondre à des besoins d'intégration et de cohésion sociale. [...]
[...] Ne sont-elles pas un moyen d'apaiser certaines revendications légitimes ? Les avantages donnés aux Noirs et aux hispaniques sont-ils réellement compensateurs ? Se pose aussi le problème de la mesure, comment apprécier un discrédit ? Comment y remédier ? Des exemples de mesures de discrimination positive peuvent être : accéder à une école publique malgré des notes inférieures à la moyenne du dernier admis Blanc ; avoir un poste réservé dans une entreprise malgré un marché du travail concurrentiel Comment peut-on taxer une société qui adopte de telles mesures, sur un principe de méritocratie, sur une égalité civile ? [...]
[...] Ces mesures permettent-elles une égalité des chances, des droits ou des résultats ? Pour répondre à ces questions, c'est d'abord l'analyse du cas américain qui sera l'objet de l'étude, pour nous intéresser ensuite à la société française en comparaison avec la précédente. Pendant les années soixante aux Etats-Unis, on assiste à une déracialisation de la nation américaine, le non-WASP (White AngloSaxon Protestants) accèdèrent à des postes importants comme par exemple : J.F. Kennedy, J. Carter, R. Reagan, H. Kissinger . [...]
[...] Le ministère de l'Education nationale essaie par ces mesures de réduire les inégalités sociales. Le bilan des mesures de discrimination positive est partagé entre deux modèles : américain et français. Aux Etats-Unis, ces mesures sont sujettes à controverses. Peut-être trop longtemps appliquées, ces mesures connaissent des effets pervers et montrent un défaut d'intégration de certaines communautés. Par contre, d'autres groupes communautaires savent en tirer profit jusqu'à une certaine limite. En France, la logique est différente et les mesures ne s'appliquent que dans le monde scolaire. [...]
[...] Les politiques de discrimination positive : quel bilan ? Le lien avec autrui ne se noue que comme responsabilité, dire : me voici. Faire quelque chose pour un autre Ces phrases sont d'Emmanuel Levinas qui rappelle que la question de l'immigration est au centre du rapport à autrui et par là même au rapport à soi-même. Les migrations, par le mélange qu'elles imposent, permettent dans la relation qui se crée avec autrui de mieux se comprendre soi-même. La gestion du problème identitaire peut résoudre en partie les difficultés liées à l'immigration. [...]
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