La défaillance du système fordien, engagée après le choc pétrolier de 1973, provoque le dérèglement des économies des pays industrialisés. L'inflation, le chômage, le déficit budgétaire croissant et la récession, autant de fléaux économiques qui ont marqué les pays développés. Le marché s'essoufflant, une intervention exceptionnelle de l'état apparaissait nécessaire en vue de relancer l'économie par la consommation et ainsi réguler la situation de crise.
En effet, cette relance porteuse d'une augmentation de la demande effective entraînerait avec elle une hausse de la croissance accompagnée d'une régression du chômage (...)
[...] Ainsi, une politique de relance ne serait efficace que dans le cadre d'une communauté. En1981, les Etats partenaires commerciaux de la France au sein de l'UE ne pratiquaient pas de telles politiques de relance par la consommation mais bien au contraire des politiques de rigueur, luttant contre l'inflation, ce qui ne permis pas aux consommateurs étrangers de se tourner vers les produits compétitifs et donc attractifs français. Si tout les pays coordonnaient leurs politiques budgétaires au sein de l'UE, la relance pourrait atteindre une efficacité maximale, car une stimulation de dépense dans un pays a des effets sur ses partenaires et chacun y gagnerait Manque de cohésion et de confiance européen (free riders) : mort dans l'œuf du projet keynésien communautaire Cependant, de nombreux obstacles se dressent face à la mise en place d'une telle politique. [...]
[...] Plan : Pour étudier l'efficacité du modèle keynésien de relance par la consommation, nous analyserons les effets vertueux de la théorie. Une théorie qui nous le verrons dans une seconde partie se révèle inefficace dans les faits, contribuant même parfois à dégrader la situation économique comme le prouve l'exemple français de 1981. Echec à l'appui, nous nous interrogerons sur les indispensables à la réussite d'une telle relance par la consommation au sein de l'Union Européenne. I. Une théorie keynésienne vertueuse . [...]
[...] Il y a donc croissance et les entrepreneurs, encouragés par cet accroissement de la demande investissent les gains productif engendrés Bienfaits de l'investissement C'est justement cet investissement qui permet d'augmenter la production, porteur de gains de productivité nouveaux pour l'entreprise. Cette augmentation de la productivité et des gains l'encouragent a employer plus de main d'œuvre, ce qui réduit le chômage et le conduit à l'augmentation des salaires ou à la baisse des prix ce qui réduirait les tensions inflationnistes. Cette réutilisation des gains de productivité favorise en tout cas la croissance par l'augmentation toujours plus importante de la demande effective des salariés. [...]
[...] Seule une politique de relance par la consommation dans un cadre européen pourrait alors se révéler réellement efficace, par la contribution commune à un budget en vue d'éviter les phénomène de passagers clandestins Il n'empêche que la mise en place d'une telle politique, en contradiction avec les vœux des états membres, semble irréalisable pour le moment. Une politique de relance par la consommation verra-t-elle le jour à l'échelle européenne ? Une solution pourrait être la baisse concertée du taux de TVA au niveau communautaire. [...]
[...] En effet, selon le néoclassique, le consommateur ne dépenserait qu'une part constante de son revenu destinée à sa consommation. La part transitoire du revenu, comprenant les aides supplémentaires de l'Etat à la consommation se voit en général épargnée par les ménages, ou consommée au grès des humeurs et des opportunités. Le montant de la consommation est alors aléatoire et imprévisible. On remarque ainsi une grande variabilité de la propension à consommer entre 1981 et 1988 passant de 0,8 à 1,4. [...]
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