Le spectre des dettes en cascade plane sur la zone Euro. L'Irlande est au bord de la crise politique après son appel à l'aide à l'UE et au FMI pour sauver son secteur bancaire. Par ailleurs, le Portugal et l'Espagne inquiètent les marchés dans la zone euro. Face à cette crise qui s'est initiée en 2007, les Etats ont dans un premier temps utilisé une politique plutôt d'influence monétaire. Mais face aux différents risques de faillites observées en Irlande, Grèce, Espagne, Portugal, et Italie, on constate que la politique monétaire employée en 2007 n'a pas permis d'éviter l'effet contagion. Les banques sont donc devenues réticentes et ont réduit leurs offres de crédit, ce qui a amplifié la récession.
[...] La pauvreté augmente en France et l'emploi se précarise. L'écart entre les riches et les pauvres d'accroit. L'écart entre le niveau de vie le moins élevé des 10% les plus pauvres et des les plus riches est passé de 4 à 4,3. Il s'est accru de à par an. Les les plus riches ont vu leurs revenus progresser de 8000 Le ralentissement immobilier et la baisse des revenus financiers entrainés par la crise n'ont fait que favoriser cette tendance. L'Etat qui limite chaque fois plus ces dépenses ne va pas améliorer cette situation à l'avenir Effet domino La dette inquiétante en Irlande peut nous amener à craindre un endettement excessif et un effet de contagion dans les pays de la zone Euro. [...]
[...] Afin que l'efficacité soit optimale on peut coupler l'effet des stabilisateurs à l'effet multiplicateur Multiplicateur Une économie est supposée comprendre trois agents : les ménages, les entreprises et l'Etat. La politique budgétaire ici, est vue comme un instrument de régulation conjoncturel. Les dépenses publiques sont considérées comme un levier important à la disposition des pouvoirs publics. Cette théorie keynésienne montre qu'une faible variation des dépenses publiques va augmenter de manière exponentielle le revenu. La variation des dépenses publiques induit un effet multiplicateur équivalent à celui provoqué par la variation de l'investissement. [...]
[...] La politique budgétaire peut se définir par ses instruments : les recettes et dépenses des administrations publiques. La politique budgétaire recouvre donc l'utilisation des dépenses et des recettes de l'Etat pour la régulation du rythme de l'activité. Elle a pour objectif de relancer la production lors des phases de moindre croissance ou de récession, grâce à l'effet de multiplicateur joué par les dépenses publiques. Une politique budgétaire se doit de protéger l'économie des variations extrêmes qui engendrent de profonds et longs déséquilibres. [...]
[...] C'est pourquoi on va maintenant aborder le thème de l'avenir d'une politique budgétaire. Par ailleurs, on constate qu'il est difficile de gérer une monnaie sans budget fédéral, sans davantage de flexibilité du marché du travail et avec une divergence des prix entre les Etats membres. III. Risques pour l'avenir : 1. Diminution de la consommation française comme étrangère Le recul de l'inflation et la suppression du plan de relance n'incitera pas les ménages à consommer d'avantage. Par ailleurs, la consommation étrangère, privée de mesures de soutiens, devrait diminuer. [...]
[...] C'est pourquoi les pays ont décidé de se tourner vers une politique budgétaire restrictive. Cette politique aura des conséquences immédiates sur la croissance, diminuera les espoirs de croissance future ce qui inévitablement pèsera sur les perspectives de finances publiques annulant en partie l'effet bénéfique des plans de relance. Par ailleurs, la politique budgétaire restrictive empêchera le PIB de croître à un rythme supérieur à son potentiel, en entrainera principalement une dégradation du marché du travail, une trappe à la liquidité et un risque de déflation. [...]
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