Les Régions sont aujourd'hui reconnues pour leur rôle essentiel en matière de développement économique et d'aménagement du territoire. Même si la loi du 13 août 2004 ne les a pas reconnues comme chef de file, elle les a confortées dans leur mission de coordination des actions de développement économique sur leur territoire. La France dispose aujourd'hui de 67 pôles de compétitivité. Ceux-ci ont pour objet de développer les régions et d'accroître leur compétitivité. C'est avec la circulaire du 2 août 2002 relative à la mise en œuvre des pôles de compétitivité a été reconnue et leur a permis une aide financière importante.
Le label « pôle de compétitivité » est attribué par une décision du comité interministériel d'aménagement et de compétitivité des territoires (CIACT). Ce comité, présidé par le premier ministre, fixe les orientations du gouvernement en matière d'aménagement du territoire en réunissant dès que nécessaire tous les ministres intéressés. Le secrétariat du CIACT est assuré par la DIACT (développement interministériel à l'aménagement et à la compétitivité des territoires).
La notion de pôle de compétence, pôle de développement, de compétitivité ou d'excellence, fait partie de l'économie des territoires. Un pôle de compétence est une région, généralement urbanisée, où s'accumulent des savoirs faire dans un domaine technique qui peuvent procurer un avantage compétitif au niveau mondial. La prospérité tend à se propager aux autres activités locales, notamment de service et de sous-traitance.
Un pôle de compétitivité est une organisation où se rassemblent et où se retrouvent à la fois des entreprises leaders dans leur domaine et des chercheurs de haut niveau. On y trouve également des personnels qualifiés et des soutiens financiers publics permettant de conduire des projets de recherche-développement et d'innovation dans les meilleures conditions
En outre lorsqu'ils ont une dimension internationale, les pôles de compétitivité facilitent l'implantation d'entreprises étrangères qui bénéficieront de cet environnement technologique. Il y a alors collaboration d'équipes de chercheurs internationaux, développement de coopérations technologiques avec des entreprises et centres de recherches pôles étrangers.
Le gouvernement attend des pôles que leurs acteurs aient ensemble une vision de leur secteur et fassent naître des filières. Le principal bénéfice des pôles n'est pas le financement par l'Etat de projets mais les habitudes de travail coopératif qui s'en suivront et la visibilité collective que ce regroupement et ce réseau de compétences leur donneront à tous. Les pôles doivent donc être à la fois porteurs d'une vision stratégique et promouvoir une visibilité internationale.
« Le développement local est l'expérience et la solidarité créatrice de nouvelles relations sociales, et manifeste la volonté des habitants d'une microrégion de valoriser les richesses locales, ce qui est créateur de développement économique. » Pour qu'il y ait développement local, quatre conditions sont nécessaires.
D'une part, il faut un enjeu économique. C'est au niveau local que se construit la modernisation du tissu économique et que s'organise le marché de l'emploi et la distribution de biens et de consommation .
Ensuite, l'enjeu institutionnel se caractérise par une multiplication des initiatives de coopération entre différents niveaux de territoires. C'est le cas par exemple de l'intercommunalité qui est une nouvelle pratique de contractualisation entre l'Etat, les régions et les territoires de projet. Ils peuvent constituer un moteur de développement local.
Par ailleurs, l'enjeu social est important dans la mesure où il cherche à favoriser l'insertion des exclus par l'emploi. C'est au niveau local que peuvent se résoudre les problèmes d'exclusion.
Enfin l'enjeu culturel est primordial, les échanges s'internationalisent et les individus multiplient les initiatives locales afin de conserver leur identité. Le développement économique nécessite un développement culturel.
Ces idées nous amènent à se demander dans quelle mesure les pôles de compétitivité participent au développement local ?
Il s'agit de mettre en relation les deux expressions clés de ce devoir à savoir les pôles de compétitivité d'une part, et le développement local, d'autre part.
Cette problématique nous conduit à un premier chapitre qui traitera de l'historique des pôles de compétitivité ; ensuite sera abordé dans un second chapitre la participation des pôles de compétitivité au développement local. Enfin dans un troisième chapitre, nous étudierons un pôle de compétitivité, celui de Montpellier Méditerranée Technopole.
[...] Dominique de Villepin Annexe Cf. Guigou J.L, le développement local : espoirs et freins, colloque de Poitiers sur le développement local, aout-septembre 1983, Territoires en France, les enjeux économiques de la décentralisation, X. Greffe, Economica p 79. Denieuil. P.N, Laroussi.H, Le développement social local et la question des territoires l'Harmattan p110. http://www.wikipédia.org Cf. ANNEXE Le plan Technopolis : les technopoles du Japon. CJOJ[13]QJ[14]^J[15]aJ CJOJ[16]QJ[17]^J[18]aJ&hŸvhhŸvh5?>* CJOJ[19]QJ[20]^J[21]aJ%h ŸvhhŸvhCJ$aJ$eh rÊÿ #hŸvhhŸvh5?CJ0OJ[22]QJ[23]^J[24]aJ0#hŸvhh˜#º5?CJ 0OJ[25]QJ[26]^J[27]aJ0#hŸvhPour un plan national d'aménagement du territoire, 1950) Les technopoles : une révolution laborieuse de la société industrielle Guillaume Bollier, revue terminal, n°684, L'Harmattan. [...]
[...] Cependant elles ont toutes un but de modernité. Les technopoles sont des constructions censées répondre aux évolutions technicoéconomiques contemporaines. Ce sont des lieux polarisés d'activité et de services de différentes sortes dans lesquelles on trouve de la recherche, de la formation, de la production Ces technopoles s'organisent dans un système local capable de favoriser une meilleure production technologique avancée et une plus grande diffusion de celles-ci au sein du système productif. Ce sont donc des milieux innovants qui répondent à plusieurs critères : - mise en place de nouvelles conditions d'organisation de l'innovation - préoccupation liée aux stratégies directes des firmes innovantes. [...]
[...] Les parcs d'affaires et commerciaux sont caractérisés par un environnement de haute qualité avec une faible densité et répondant à toutes les exigences des entreprises commerciales ayant une image de prestige et par des activités hautement spécialisées. Les fonctions sont triples : manufactures, commerces et services professionnels. On trouve ce type de parc surtout dans la région parisienne près des aéroports. Enfin nous avons les zones industrielles supérieures qui sont très influencées par les parcs scientifiques et les tendances récentes de constructions. Elles ont une liaison faible voire éloignée de la haute technologie. Mais par la qualité du design et de leur apparence, elles ont bénéficié d'une image authentique de haute technologie. [...]
[...] Cependant les critiques qui sont apportées sont encore peu concluantes dans la mesure où les pôles de compétitivité sont jeunes. Cela implique que la gestion n'est pas encore exemplaire et qu'il y a encore du chemin pour développer ce processus de développement économique. Chapitre 3 : Un exemple de pôle de compétitivité dans le Languedoc- Roussillon : Montpellier Montpellier est un exemple de réussite d'un pôle de compétitivité ; l'étude de celui-ci permet de montrer que dans la région Languedoc Roussillon il y a des secteurs innovants. [...]
[...] La seconde partie provient du nom grec antique d'Antibes. Une autre explication pour ce nom est d'ordre étymologique (grec antique): Sophia pour connaissance ou sagesse Antipolis pour " à l'extérieur de la ville " ou "la ville d'en face" (référence aux marins provenant des cotes italiennes et naviguant au portant) Sur ce site, il y a une règle précise : 2/3 d'espaces verts et d'habitation pour 1/3 de zones d'activités, des espaces de loisirs, tennis, golf . et des zones résidentielles. [...]
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