Ce rapport discute des multiples dimensions du capital humain et identifie les différences fondamentales entre le capital humain et le capital physique. Nous avons essayé de démontrer que le concept et les dimensions propres au capital humain, de même que ses différences avec le capital physique, ont des implications importantes pour la comptabilité nationale, la classification des dépenses gouvernementales et les modèles de croissance endogène. Cette analyse met en évidence l'interaction étroite entre le capital humain, la politique économique et la croissance pour les économies axées sur les technologies d'information.
Ainsi, après avoir étudié en profondeur la notion de capital humain et celle de capital physique, nous nous pencherons sur les différences et similarités de ces deux facteurs...
[...] À la différence du capital physique, la valeur de capital humain n'est pas commercialisable : seulement les services qui émanent de cette valeur sont des marchandises commercialisables. ACCUMULATION L'accumulation de capital dans une période donnée, indépendamment de ses formes, peut être définie comme la différence entre la production de nouveau capital et la dépréciation de sa valeur existante. Cependant, les processus par lesquels le capital humain et non-humain sont accumulés diffèrent et le processus par lequel ils se déprécient aussi. [...]
[...] En effet, l'alimentation ainsi que la santé font parties du capital humain. Il apparaît évident que les pays les plus riches n'ont pas besoin d'investir plus encore dans ces secteurs, bien qu'ils restent des secteurs importants. Après avoir améliorer ces premiers critères, il devient envisageable de commencer l'éducation de base, c'est à dire l'alphabétisation et l'apprentissage de calculs de bases, puis de favoriser les études supérieures ou spécifiques à certains domaines, une éducation spécialisée. La dernière étape se situe dans l'investissement dans la recherche. [...]
[...] Les cash flows obtenus grâce au capital humain et physique ont tendance à se comporter différemment. Quand les individus investissent dans le capital physique, ils sont des preneurs de retour, c'est-à-dire les propriétaires acceptent des retours sur investissement dictés par le marché et ne peuvent pas les influencer. Par contre il n'existe pas un marché qui détermine la valeur du capital humain, les investisseurs deviennent des fabricants de retours sur investissement en agissant sur la quantité des fonds investis, sur la qualité et la formation de leur capital humain Ainsi, les cash flows obtenus grâce aux investissements dans le capital humain sont plus variables. [...]
[...] Les options ont été diversifiées et l'accès aux différentes filières a été augmenté ainsi que leurs durées. De plus, les collectivités locales, les syndicats et les entreprises ont été autorisées à créer des écoles spécialisées pour répondre à leurs besoins. Les différents gouvernements ont aussi promu les formations à l'extérieur du système scolaire. Ces formations ont permis aux travailleurs de secteurs en crise d'acquérir de nouvelles compétences et ainsi éviter le chômage. De plus, grâce aux aides financières importantes de l'UE, certaines années de la population actives étaient en formation professionnelles. [...]
[...] Un élément qui témoigne de l'importance du facteur humain dans la production moderne est la manière dont se répartissent les revenus entre les détenteurs du capital physique et les possesseurs de connaissances et de compétences. C'est ainsi qu'aux États-Unis, dans les années 80, les revenus rapportés par les connaissances et compétences (par le biais des traitements et des salaires) étaient à peu près 14 fois plus élevés que ceux dérivés du capital physique (par le biais des dividendes et des bénéfices non distribués des entreprises). C'est ce phénomène qui a amené les économistes à reconnaître l'existence du capital humain. [...]
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