VISER LE PLEIN-EMPLOI. EST-CE TOUJOURS POSSIBLE?
1 - L'APPARITION DU CONCEPT DE PLEIN EMPLOI ET SON APPLICATION AU COURS DES "TRENTE GLORIEUSES"
A – Le plein emploi est possible : la révolution keynésienne et le keynésianisme
B - Les applications des thérapies keynésiennes
C - Une lecture radicale de Keynes : le point de vue de la Fondation Copernic
II - LE RETOUR EN FORCE DES CRITIQUES ET DES PRATIQUES LIBERALES : LE CHOMAGE EST NATUREL ET LA RECHERCHE DU PLEIN EMPLOI EST INEFFICACE ET/OU DEBOUCHE SUR DE NOUVEAUX DESEQUILIBRES.
A - La "courbe de Phillips," invalidée
B - Les marchés financiers maîtres du jeu
C - L'inversion des politiques économiques dans la pratique
III - LE RETOUR A MALTHUS ET A KEYNES ?
A – Demain, moins d'actifs et moins de chômeurs ? (Alternatives économiques, horssérie,n° 70, 4° trimestre 2006)
B - Le point de vue des nouveaux keynésiens
C - Le taux de chômage structurel: un concept difficilement utilisable pour poursuivre des politiques de plein emploi
[...] Volcker à la tête de la FED, paraissent vouloir changer d'objectif final de la politique économique. La recherche du plein emploi paraît totalement incompatible avec le rétablissement de la crédibilité de la Banque centrale américaine. Aussi, au printemps 1982, et malgré des signes évidents de récession, la FED contribue-t-elle à augmenter le taux auquel les banques commerciales parviennent à emprunter leurs réserves. Il s'ensuit une profonde récession ` la plus sévère depuis la fin du Second conflit mondial, alors que le taux de chômage américain atteint les 10,8% de la population active en décembre. [...]
[...] ) le plein emploi et la croissance ne sont plus les finalités ultimes. Mais surtout, la notion d'arbitrage entre objectifs de politique économique ( . ) semble avoir disparu" (p. 211). III - LE RETOUR A MALTHUS ET A KEYNES ? A – Demain, moins d'actifs et moins de chômeurs ? (Alternatives économiques, horssérie,n° 70, 4° trimestre 2006) . On peut envisager avec les évolutions démographiques, avec le début des départs massifs des baby-boomers à la retraite et leur remplacement par des générations moins nombreuses, le retour au plein emploi, comme dans les années 1950 et 1960 lorsque les classes creuses avaient du mal à satisfaire les besoins en main-d'œuvre liés à la forte croissance ? [...]
[...] Plein-emploi = ne signifie pas que le chômage est nul. Taux correspondant au seul chômage frictionnel à de la population active comme l'établissent les keynésiens, taux qui caractérisait des pays comme la France ou le Japon il y a environ quarante ans). Alors, peut-on y revenir? Faut-il au contraire accepter des taux sensiblement plus élevés, variables selon l'époque et selon les pays, correspondant à un chômage structurel ? 1 - L'APPARITION DU CONCEPT DE PLEIN EMPLOI ET SON APPLICATION AU COURS DES "TRENTE GLORIEUSES" A – Le plein emploi est possible : la révolution keynésienne et le keynésianisme KEYNES: déséquilibre de sous-emploi (pas de plein-empoi) impose de regonfler la dépense publique par le recours au déficit budgétaire (""effet multiplicateur" de la dépense publique / lié à une augmentation des dépenses publiques) Full Employment in a Free Society, Lord Beveridge: le plein emploi comme une situation où "le nombre des places vacantes est supérieur au nombre de candidats à un emploi et où les places sont telles et localisées de telle façon que le chômage se ramène à de brefs intervalles d"attente" (les frictions sur le marché du travail explique l'existence de travailleurs sans emploi et d'emploi vacants). [...]
[...] La facture sociale, Arléa P. 86). De son côté A. VILLEMEUR (cf. La croissance américaine ou la main de l'État, Le Seuil, 2007) nous rappelle que le concept de chômage structurel a été remis en cause aux Etats-Unis, grâce à A. Greenspan lorsque ce pays, en 1995, a un taux de chômage correspondant au chômage structurel (soit Au lieu de remonter les taux d'intérêt, il les maintient à un niveau faible. Il s'ensuit une nouvelle baisse du chômage, à moins de soit moins qu'à la fin des années 1950, et l'inflation continue de diminuer : le président de la FED n'a pas tenu compte de la théorie du chômage structurel et les seules obsessions de la banque centrale sont la croissance et l'emploi . [...]
[...] HANSEN et P. SAMUELSON, montre sous forme de diagramme que le déficit budgétaire, parfois combiné à une politique monétaire laxiste, est en mesure d'accroître le revenu de telle sorte que l'on se rapproche du plein emploi. Grâce à un accroissement des dépenses publiques égal à dI, le revenu national croît et, par le jeu du multiplicateur d'investissement, débouche sur une variation positive de la production et de l'emploi. La courbe IS se déplace vers le haut. P. SAMUELSON et R. [...]
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