Il nous a paru nécessaire de mettre en relation la politique menée par les Etats-Unis avant et après le 11 septembre. En effet, la récession américaine ne s'explique pas uniquement par les impacts du 11 septembre sur l'économie mais aussi par les conséquences d'un ralentissement plus lointains comme nous le montrerons. Dès lors la compréhension du plan de relance conjoncturel et macroéconomique d'avant le 11 septembre nous permettra de mieux percevoir les enjeux sectoriels de celui qui suit
[...] Notre étude comportera plusieurs sections qui retraceront chronologiquement et de façon sectorielle ou géographique les évolutions d'une part de la conjoncture économique et d'autre part les réactions des autorités monétaires et politiques des Etats-Unis ainsi que leurs impacts. I. Face au ralentissement économique, les premières réactions des autorités américaines - La première contraction économique. (mars 2001) Le cycle de contraction économique qui a touché et touche encore (pour certains secteurs) les Etats-Unis, a une longue antériorité aux attentats du 11 septembre. [...]
[...] - Le premier plan Bush : un plan macro-économique et conjoncturel Face à ce ralentissement économique, le président George W. Bush, nouvellement élu entend remettre en route l'ensemble de l'économie américaine en s'appuyant sur un plan de réduction d'impôts de 1.6000 milliards de dollars sur 10 ans. Cet allégement fiscal est destiné à soulager l'ensemble des contribuables et à accélérer une croissance économique en péril. Il convient de rappeler que, en effet, depuis le printemps 2001 la confiance des consommateurs avait beaucoup flanché. [...]
[...] Le plan Bush 'post-attentats' pour relancer l'économie américaine Introduction Les Etats-Unis ont connu pendant près de 10 années un cycle de croissance très fort qui correspondait à l'ère Clinton. La dernière récession datait en effet du début des années 1990 (juillet 90 à mars 91). A partir de l'Automne 2000, ils sont pourtant confrontés à un ralentissement brutal de leur économie qui s'échelonne sur trois phases : la chute des valeurs des nouvelles technologie et de la nouvelle économie, la récession du printemps 2001 et enfin le choc consécutif au 11 septembre. [...]
[...] L'aggravation du déficit commercial illustre la relance de la demande des entreprises et des consommateurs américains, puisque le déséquilibre est essentiellement dû à la progression des importations de pétrole, de biens d'équipement et de consommation. Par ailleurs, la reprise de la croissance tient surtout à la forte baisse des stocks des entreprises qui devrait se traduire mécaniquement par une reprise de la production. Cette dernière, en recul depuis un an, encore de en rythme annuel au dernier trimestre de 2001, est très nettement inférieure à la demande. [...]
[...] Ce montant du plan semble gigantesque compte tenu des 40 milliards de dollars destinés aux mesures d'urgence, et des 15 milliards débloqués pour venir en aide aux compagnies aériennes. Mais le président Bush précise bien que cette aide n'est destinée qu'a certains secteurs : les plans de sauvetage sont limités aux compagnies aériennes et aux assurances, et à certaines régions, notamment la côte est. Et selon Mitchell E. Daniels, directeur des affaires budgétaires à la Maison-Blanche ; tenter de précipiter d'un secteur à l'autre pour dispenser des soins d'urgence serait une erreur futile sur le plan économique, et ruineuse sur le plan fiscal Les autres secteurs de l'économie ont protesté contre ces choix, mais pour Bush ils sont justifiés, car aider ces deux secteurs, c'est garantir des retombées sur l'ensemble de l'économie. [...]
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