Avant les années 1970, le commerce de gros permettait uniquement d'assurer la liaison et les échanges (approvisionnement) entre des acteurs économiques isolés géographiquement.
Des années 1970 à nos jours, le développement de l'économie et de la société a permis au commerce de gros d'intégrer de nouvelles fonctions.
En effet, l'évolution des transports et du progrès technique (urbanisation, développement des médias, émergence de nouveaux secteurs d'activité comme l'informatique…) ainsi que la hausse de la consommation des ménages ont eu des conséquences sur les échanges. On a donc assisté à des modifications du système de production et d'organisation du commerce de gros, ainsi qu'une croissance du nombre de biens offerts sur le marché.
Selon la définition de L'INSEE, le commerce de gros consiste à acheter, entreposer et vendre des marchandises généralement à des détaillants, des utilisateurs professionnels (industriels ou commerciaux) ou des collectivités, voire à d'autres grossistes ou intermédiaires, et ce quelles que soient les quantités vendues.
[...] Ainsi, la fonction de gemmiste s'est beaucoup développée. L'objectif de ce dernier est de proposer un ensemble de références très élevé sur certains marchés. Le développement du commerce international a été une grande opportunité pour les grossistes, car la valeur ajoutée à apporter aux détaillants en important des produits pour eux est beaucoup plus élevée. Ces dernières années les grossistes se sont donc tournés vers le commerce international. Le marketing Les grossistes ont dû s'adapter au marché et anticiper la demande. [...]
[...] L'information : Le grossiste informe le détaillant à différents niveaux, aspect technique, tous les nouveaux produits, promotion, etc . Service financier : Il accorde des facilités de paiement. Si le détaillant gère bien son stock, il vend sa marchandise avant de la payer au grossiste. Sinon le grossiste peut reprendre la marchandise. Ses fonctions auprès des producteurs Grouper les commandes des détaillants ce qui évite au producteur de devoir entretenir des relations commerciales avec beaucoup de clients. Le transport. Stocker les produits : en stockant, on régularise la production. [...]
[...] Le grossiste peut avoir d'autres clients que les détaillants : un négociant, un semi-grossiste, un particulier Généralement les plus gros clients ce sont les collectivités, les utilisateurs professionnels (coiffeur, restaurateur, cantine municipale, intendance d'un hôpital, artisans, peinture, carrelage, couvreur, constructeur Ensuite il y a des entreprises qui achètent en gros pour réintégrer dans les circuits de distribution comme Rexel, généraliste dans le milieu de l'éclairage. La nature du commerce de gros On distingue le commerce de gros alimentaire et non alimentaire Le Grossiste en alimentaire achète sur les marchés de gros de consommation. Il assure l'écoulement des denrées périssables qui sont en provenance de zones de productions éloignées. Il regroupe des productions provenant de marché de producteurs plus petits (produits alimentaires et agricoles). Le Grossiste en non alimentaire traite les produits de consommation courante. [...]
[...] Ils réalisent des études, se servent du mix marketing (produit, prix, promotion, place). Ainsi, ils prennent en charge l'animation des réseaux. Ils définissent un concept, un savoir-faire qu'ils vont ensuite transmettre aux détaillants. Ils développent aussi un service d'assistance et de formation auprès de ces détaillants. Certains grossistes intègrent même la fonction de détaillant et fabricant. Les grossistes deviennent de réels partenaires. La vente Il y a eu un développement de magasins de Cash and carry : gros en libre service (EX. : Metro/Promocash/Promora/Procomarché). [...]
[...] Le commerce de gros alimentaire a un taux de progression de son activité plus modéré, de l'ordre de en moyenne par an, entre 2004 et 2008. Cela est lié au fait que le commerce de gros d'équipement industriel est en déclin depuis 2006, en raison du ralentissement de l'activité du secteur de la construction. En 2009 En 2009, ses ventes chutent, elles enregistrent en volume. Les ventes de marchandises des grossistes atteignent 578 milliards d'euros (centrales d'achat et les intermédiaires du commerce compris). [...]
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