Progrès social, Rawls, révolutions industrielles, théorie de la justice, Picketty, croissance endogène, Ricardo, Malthus, rapport Meadows, PIB Produit Intérieur Brut
La croissance considérée uniquement comme l'augmentation de la production parait une notion dépassée. En effet, le Président de la République française a récemment créé une Commission composée en particulier des prix Nobel Stiglitz et Sen qui est chargée de mener une réflexion sur la croissance afin de prendre en compte les notions de développement humain, le bien-être économique et de progrès social. En effet, si pour 65% des Français le pouvoir d'achat constitue un problème essentiel, ceux-ci ne négligent pas pour autant les notions de famille, de santé, de liberté et de cadre de vie, remettant en cause une société dont la seule mesure du progrès se ferait par la croissance économique.
[...] ) Théories de la croissance endogène qui rend compatible croissance et progrès social en prônant le développement des politiques d'éducation, d'infrastructure et de recherche. Les effets du plafonnement de la croissance dans les pays industrialisés et la surcroissance des pays émergents conduisent aujourd'hui à rechercher de nouvelles solutions pour assurer le progrès social Le plafonnement de la croissance dans les pays industrialisés et la surcroissance des pays émergents ont fragilisé la dynamique du progrès social . Plusieurs économistes insistent sur les effets potentiellement négatifs d'une expansion trop forte (Ricardo, Malthus, rapport Meadows) Depuis les chocs pétroliers : plafonnement de la croissance, plus assez de fruits de la croissance pour alimenter le progrès social et développement d'un chômage de masse. [...]
[...] Problématique : Alors que croissance économique semblait synonyme de progrès social pendant les 30 glorieuses, on s'aperçoit aujourd'hui, que ces deux notions divergent. En effet, les pays émergents bénéficient d'une rapide augmentation de leur production alors qu'une très grande partie de leur population ne profitent pas des fruits de la croissance. Par ailleurs, la croissance peut même nuire au progrès social par certaines externalités négatives comme la pollution, ou le développement des inégalités. On constate enfin que « La satisfaction de vie » des occidentaux ne progresse plus ce qui montre que désormais le progrès social appelle d'autres réponses que le simple notion de croissance économique La croissance est une source indispensable du progrès social mais elle doit être organisée par des politiques publiques appropriées La croissance a été une source indispensable du progrès social . [...]
[...] Recherche de nouveaux indicateurs IDH, indice de développement humain qui mesure le niveau moyen atteint par chaque pays sous trois aspects essentiels : longévité et santé, instruction et accès au savoir, niveau de vie décent.), IPA (indicateur de progrès authentique qui corrige le PIB des pertes dues à la pollution et à la dégradation de l'environnement), Accepter une forme de décroissance : moins de déplacements d'hommes et de marchandises, relocalisation de l'économie, moins de publicité, une obsolescence des matériels moins rapide . Conclusion Les indicateurs mesurant la croissance et la richesse trouvent leur limite dans leur caractère uniquement quantitatif. En effet ils ne prennent pas en compte le bien-être des individus, c'est à dire leurs aspirations personnelles en termes de conditions de travail, de santé, de lien social, d'environnement, d'avenir, d'égalité et de sécurité. [...]
[...] Par ailleurs cette satisfaction de vie ne se corrèle pas à l'augmentation du PIB/habitant mais au contraire, à partir d'un certain niveau tendance à stagner (effet d'habitude ou de dépendance), tandis que la comparaison sociale (K. Marx) et l'augmentation des richesses provoquent une insatisfaction constante. [...]
[...] Peut-on concilier politique de croissance et progrès social ? Accroche : La croissance considérée uniquement comme l'augmentation de la production, parait une notion dépassée. En effet, le Président de la République française a récemment créé une Commission composée en particulier des prix Nobel Stiglitz et Sen qui est chargée de mener une réflexion sur la croissance afin de prendre en compte les notions de développement humain, le bien-être économique et de progrès social. En effet si pour 65% des français le pouvoir d'achat constitue un problème essentiel, ceux-ci ne négligent pas pour autant les notions de famille, de santé, de liberté et de cadre de vie, remettant en cause une société dont la seule mesure du progrès se ferait par la croissance économique. [...]
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