Le cadre général est celui d'une croissance faible depuis cinq ans en France.
Les éléments d'une reprise sont constatés avec une croissance du PIB de 2.4% en 1997 selon l'INSEE.
Quels facteurs principaux permettent d'envisager les perspectives de croissance de l'économie française pour les prochaines années ?
Selon la théorie économique, à long terme, la croissance potentielle ne dépend plus que de l'évolution du facteur le plus rare, la force de travail (population active, efficacité du travail) : le capital, simple facteur endogène ne peut affecter durablement la croissance potentielle.
Néanmoins à moyen terme un modèle plus précis doit être employé.
Le cadre théorique de la croissance le plus utilisé est celui du modèle de Solow (1956) qui utilise une fonction de production (cad en général Y= f(K,L et résidu) de type Cobb Douglas.
Sont donc considérés capital, travail et progrès technique : PGF.
Cependant entre l'utilisation maximum sans tension de tous ces facteurs et la production réelle apparaît à moyen terme un écart : à quoi est-il du dans le cas de la France ?
Si l'allégement des contraintes financières sur la demande permet d'envisager une reprise de la croissance à court et moyen terme, pour que celle ci demeure soutenable à moyen et court terme les problèmes pesant sur les capacités de production doivent aussi être résolus.
[...] Entreprises : Les entreprises ont conservé de bons taux de marge mais le poids des intérêts et dividendes a cru dans la VA. De plus, un fort désendettement au prix de l'investissement. I/VA début 96/97. On peut évoquer l'argument de Fitoussi : problème de taux d'i élevés en rapport avec les besoins fin énormes car restructuration industrielle à faire. [...]
[...] Selon la théorie économique, à long terme, la croissance potentielle ne dépend plus que de l'évolution du facteur le plus rare, la force de travail (population active, efficacité du travail) : le capital, simple facteur endogène ne peut affecter durablement la croissance potentielle. Néanmoins à moyen terme un modèle plus précis doit être employé. Le cadre théorique de la croissance le plus utilisé est celui du modèle de Solow (1956) qui utilise une fonction de production (cad en général f(K,L et résidu) de type Cobb Douglas. Sont donc considérés capital, travail et progrès technique : PGF. [...]
[...] Cependant entre l'utilisation maximum sans tension de tous ces facteurs et la production réelle apparaît à moyen terme un écart : à quoi est-il du dans le cas de la France ? Si l'allégement des contraintes financières sur la demande permet d'envisager une reprise de la croissance à court et moyen terme, pour que celle ci demeure soutenable à moyen et court terme les problèmes pesant sur les capacités de production doivent aussi être résolus. I. L'allégement des contraintes financières sur la demande laisse présager une reprise de la croissance en France à court et moyen termes A Une croissance affaiblie en raison des contraintes sur la demande 1 La croissance française est plus faible que dans le reste de l'OCDE depuis 1993 1993/97 : France + 1.3 Union Européenne + 1.9 OCDE + 2.1 principalement en raison de la faiblesse de la demande : a : demande interne augmente faiblement sur cette période, not faible consommation des ménages due à la quasi stagnation du pouvoir d'achat b : demande externe, certes, le commerce extérieur compense quelque peu mais représente seulement 0.4 point sur 2 pts de croissance 2 Le poids des déterminants liés à la demande La faiblesse de la demande est responsable de l'output gap puisqu'elle est la raison de la faiblesse des débouchés. [...]
[...] L'output gap, ou écart de croissance, est l'écart entre la croissance effective et la croissance potentielle (cad celle sans tensions inflationnistes). En 1994, trois évaluations de l'écart de production : selon OCDE - (contre + 1.2 pour les Etats-Unis et - 1.1 pour Allemagne) selon FMI - pour la France 0.5 pour les Eus, - 2.1 pour Allemagne) selon CE - 2.4 France - 0.5 Allemagne. On voit bien décalage dans le cycle. En 1995, l'output gap est estimé selon la direction de la prévision à environ - les raisons d'une faible demande depuis cinq ans Le poids de la poids contrainte financière pèse sur la demande de tous les agents : Ménages : Depuis 1982, le partage de la VA est moins favorable à la masse salariale et à emploi (licenciements) Chômage et revenu disponible brut qui n'augmente que de de 1993 à1997. [...]
[...] Administrations publiques : faible effet possible sur demande politique budgétaire : toute tentative de relance est paralysée car déficit augmente mécaniquement (effet boule de neige) et importance des critères de Maastricht (dette publique près de 58% PIB) de plus, poids besoin de financement des APU car effet éviction sur I et augmente taux d'i à LT par cet afflux de titres à long terme politique mon : but prioritaire ancrer le franc au DM (début 90) : d'où faible augmentation de la masse monétaire B Une croissance qui repart en raison de l'allégement des contraintes financières 1 La baisse des taux d'i à CT 3,5 à LT effet crédibilité et actuellement flight to quality avec crise asiatique a : impact sur E crédit qui ont des ressources moins chères ils augmentent leurs marges sur crédits consentis (donc répercussion non totale) b impact sur entreprises et ménages, peuvent augmenter leur demande de crédit ménage : l'encours total du crédit a baissé en 96 mais devrait augmenter . [...]
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