Nous étudierons trois pays qui correspondent à trois configurations différentes : l'Irlande avec une création d'emploi d'ordre économique, les Pays-Bas avec une croissance de l'emploi pour des raisons sociales, enfin le Danemark qui a eu une croissance de l'emploi d'ordre structurel. Dans une première partie, nous verrons les performances de l'Irlande et sa dépendance face aux Etats-Unis, puis dans une seconde partie nous analyserons la performance des Pays-Bas et son développement particulier et enfin dans une troisième partie la performance du Danemark et son principe de « flexicurity »
[...] Cela a aboutit à la mise en préretraite de toute une partie de la population et une absorption des chômeurs de longue durée. La société néerlandaise accepte encore mal la femme active : les crèches manquent, l'école se termine en début d'après midi, pas de cantine, ni colonie ce qui aboutit à un renoncement à travailler. Parmi les nouveaux invalides, beaucoup sont des jeunes femmes peu qualifiées. Il y a un problème avec les chiffres officiels puisque sont comptabilisés les chômeurs déclarés, c'est à dire seulement ceux qui sont au service publique de l'emploi, qui sont disponible pour travailler au moins 12 heures par semaine et qui sont sans emploi ou qui travaillent moins de 12 heures par semaine. [...]
[...] Le nouveau gouvernement social-démocrate décida d'agir en augmentant la demande totale mais aussi en conduisant une politique active sur le marché du travail. Cette combinaison a apparemment réussi puisque le Danemark a connu un retournement de situation. De 1994 à 2002[5], le taux de chômage serait passé de 10,2% à 5,2%. De plus les problèmes de marginalisation dû au chômage de longue durée commence à se résorber d'eux-mêmes. Un grand nombre de demandeurs d'emploi bénéficient des mesures actives du marché du travail sans avoir un emploi ordinaire pour autant. [...]
[...] Comme il y a une part importante de société des Etats-Unis implantés, la croissance de l'Irlande est le ricochet du cycle des Etats-Unis L'Irlande n'a pas de tissu industriel qui se substitue à la production des FTN et au savoir-faire étranger. Il y a une faiblesse du système d'innovation en Irlande, l'Etat a perdu son rôle d'incitateur (il n'y a pas de CNRS en Irlande). Ce succès repose sur une terre idéale au niveau fiscal notamment pour les investisseurs étrangers. Dans les années 1980 avec l'ouverture internationale, c'est la concurrence fiscale qui s'est mise en place pour attirer les investisseurs internationaux. [...]
[...] En France il y a6 fois plus de médecin pour 4 fois plus de population. Aux Pays-Bas, un généraliste ne peut s'installer n'importe où, il prend la place d'un départ en retraite. Les caisses sont mises en concurrence. Les caisses publiques de la population) sont en concurrence avec les caisses privées (qui ont les 35% de la population les plus riches). Dans le privé, les gens cotisent plus amis sont mieux remboursés. Cette réforme n'a pas aboutit a de réelle baisse des dépenses de santé du PNB) mais le niveau reste quand légèrement inférieur à la France. [...]
[...] Cela se justifie par le fait que depuis de nombreuses années tous les gouvernements ont pour objectifs le plein emploi. Le plein emploi est signe d'une économie saine qui a su trouver le bon dosage économique et qui est par conséquent performante. Nous omettrons volontairement tout critère de bien être sociale puisque nous voulons analyser la performance économique des pays au sens stricte. La performance peut se mesurer par la richesse, par conséquent il faut regarder qui participe à cette richesse et comment se réparti cette richesse. [...]
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