Le marxisme est un courant de pensée, qui, au fil des siècles, a subsisté sans pour autant un jour percer au sein d'une nation pour faire ses preuves. Ce qui explique pourquoi il est souvent l'objet d'un fantasme économique pour les uns, ou la proie à de virulentes critiques pour les autres.
Bien que cette analyse datant du 17e siècle puisse s'avérer controversée sur bien des points, étant donné la conjoncture politique et économique actuelle, il nous a semblé toutefois intéressant de l'aborder, car bien des aspects sont encore pertinents, notamment dans la critique que Marx peut nous apporter concernant le système capitaliste qui a jusqu'à présent toujours subsisté sur nos territoires. Système capitaliste qui est, aujourd'hui, encore considéré par la majorité comme étant l'idéal auquel peut prétendre toute économie.
[...] Marx distingue le prolétariat qu'il définit comme étant celui fournissant leur force de travail, ils occupent tous la même place dans le processus de production, leurs conditions d'existences sont les mêmes. Ils ont pour caractéristique d'être aliénés et nombreux, ayant tous pour objectif, à l'inverse des capitalistes, de maintenir les salaires. Ils constituent une classe en soi. Car, jusqu'à présent, selon lui, une petite minorité privilégiée aurait ainsi contribué au développement de la société tandis que la minorité était condamnée à travailler pour subvenir à ses besoins et également enrichir la minorité privilégiée. [...]
[...] La valeur d'une marchandise est définie par la quantité de travail fournie pour sa production. L'ouvrier devrait donc être rémunéré pour la quantité de travail apportée à la réalisation de la marchandise. Seulement le capitaliste, en garde une partie dans son propre intérêt. Ainsi, les richesses acquises par les capitalistes proviennent de l'expropriation du travail du prolétariat mal payé. Les plus riches s'enrichissent encore plus alors que la classe ouvrière se paupérise et est obligée de vendre sa force de travail à un prix inférieur, un prix qui lui permet de subvenir à ses besoins vitaux. [...]
[...] Marx estime que le profit correspond à la plus-value, le travail impayé aux salariés. Mais le progrès technique est synonyme de mécanisation. Cela signifie que les hommes (le travail vivant) sont remplacés par les machines (le travail mort). De cette constatation, il en déduit que le capital constant consacré à l'achat de machines augmente par rapport au capital variable destiné au paiement des salaires. La composition organique du capital (définie par le rapport entre capitaux constant/capital variable) va augmenter au fil du temps et ainsi faire diminuer le taux de profit. [...]
[...] Marx se définit comme matérialiste, athée et progressiste. Il acquiert une conscience politique lorsqu'il devient étudiant et fréquente le cercle des hégéliens de gauche qui critiquent le caractère religieux et conservateur du système pensé par le philosophe Hegel en conservant le côté révolutionnaire. Lors de son voyage en France, il va côtoyer les leaders français socialistes (Saint-Simon, Charles Fourier et Pierre Joseph Proudhon). Il passe ainsi de l'idéalisme au matérialisme (supériorité du matériel à l'esprit) et du démocratise révolutionnaire au communisme. [...]
[...] En plus d'une dualisation des classes, il y a eu dualisation des conflits. Bien que la conscience de classe du prolétariat ait bien émergé, on a constaté qu'aucune des revendications n'a un jour abouti à renverser le capitalisme. Des réformes ont permis d'améliorer les choses tout en conservant le modèle économique capitaliste qui a sans doute été renforcé par la chute des pays à économie socialiste. Force est de constater que plus aucun conflit majeur ne cherche à faire chuter le système capitaliste, l'objectif est dorénavant de le réguler pour en limiter les conséquences néfastes. [...]
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