Document sur l'évolution de la pensée classique dans le commerce international. Il aborde les théories de Adam Smith et David Ricardo (théories des avantages absolus et des avantages comparatifs), le modèle HOS et le paradoxe de Leontieff.
[...] Chaque nation ayant un avantage absolu à donc intérêt à se spécialiser dans la production de ce bien. Ainsi chaque pays doit concentrer ses facteurs de productions pour produire les biens où elle possède un avantage. Le commerce international est donc pour Smith un moyen de valoriser un produit dont il n'y a pas de demande dans le pays, en exportant le surplus du produit. Mais cette théorie a pour inconvénient que si un pays ne dispose d'aucun avantage absolus, il sera alors écarté du commerce international. [...]
[...] Cette analyse est basée sur les dotations en facteur de production. Pour eux, un pays doit se spécialiser dans la production du bien qui nécessite le facteur de production le plus abondant dans le pays. En effet, les prix de produits nécessitant l'utilisation d'un facteur de production abondant seront relativement moins élevés que pour un produit dont on utiliserait un facteur de production rare (et qui coûterait donc plus cher). En conséquence, un pays à intérêt à exporter des produits nécessitant un facteur de production abondant et à importer ceux qui ont besoin d'un facteur de production rare. [...]
[...] Il va prendre pour exemple l'analyse des échanges commerciaux aux Etats-Unis. Il part du principe que les Etats-Unis disposaient relativement en abondance du facteur capital par rapport au facteur travail. C'est pourquoi, selon le modèle HOS, les exportations américaines devraient surtout utiliser du facteur capital. Or, Léontieff démontre que c'est le contraire qui se passe aux Etats-Unis et que cela est donc en contradiction avec le modèle, d'où l'existence d'un paradoxe. Le facteur abondant était donc le travail et non le capital. [...]
[...] L'évolution de la pensée classique dans le commerce international ? Le commerce international existe depuis de nombreux siècles. Il regroupe l'ensemble des échanges de biens et de services sur plusieurs territoires économiques. Il s'est fortement développé depuis la seconde guerre mondiale grâce à l'apparition de nouvelles technologies. Cependant, des théories concernant les échanges au niveau mondial ont été développées dès l'apparition de la pensée Classique. Ces théories seront ensuite la base du commerce international. Il est donc intéressant de voir quelles étaient ces théories, ainsi que leurs évolutions au fil du temps et du développement du commerce mondial. [...]
[...] Un pays à donc intérêt à se spécialiser dans la production où il est relativement plus efficace que les autres, c'est à dire que s'il ne possède aucun avantage absolu il doit se concentrer sur la production ou son désavantage est le moins grand. En se spécialisant dans les domaines où il est le plus productif, un pays aura une meilleure allocation de ses ressources (le facteur travail pour Ricardo). Ces deux théories sont les premiers fondements des économistes classiques sur le commerce international. Elles montrent qu'il est ainsi profitable d'ouvrir son économie et de pratiquer des échanges avec des pays étrangers car c'est une jeu à somme positive et que cela peut servir d'instrument pour pacifier les rapports internationaux. [...]
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