Les pays scandinaves sont réputés pour leur succès économique et social. Sur quoi est basé leur modèle ? Comment parviennent-ils à allier efficacité économique et justice sociale ? Mais aussi, quels sont leurs limites ?
[...] En effet, d'après la théorie friedmanienne, les revenus de transfert (allocations familiales etc.), dont le niveau est très élevé dans les pays scandinaves comparé à d'autres pays européens, ont un effet limité sur la consommation des ménages donc sur la croissance économique de ces pays. Les politiques de redistribution des revenus inspirées des travaux keynésiens sont donc inefficaces pour les monétaristes. Pourtant, le modèle nordique est à la fois efficace et équitable Sapir A. Etude de l'équité sociale à la base de ce modèle Les composantes du modèle social : des éléments communs C'est par le biais de la régulation de l'impôt, des taux d'imposition et du montant des prestations sociales que les pays scandinaves cherchent à assurer une répartition équitable des revenus. [...]
[...] Les employeurs sont libres d'embaucher et de licencier comme ils le souhaitent. Ainsi, le marché du travail s'avère être très déréglementé contrairement aux idées reçues. Par exemple, il n'existe pas de salaire minimal même si des accords de base existent entre les syndicats et les entreprises pour fixer des minima et limiter les licenciements abusifs. En outre, le travail à temps partiel tient une place importante sur le marché du travail au Danemark en Suède et en Norvège contre une moyenne de pour l' UE à 25). [...]
[...] Durant les années 80et 90, les pays scandinaves ont connu de graves difficultés. Mais loin de renoncer à leur Etat Providence ils ont mis en place des réformes pour promouvoir l'efficacité publique. Ainsi, la première étape a été d'alléger le secteur public en privatisant certaines activités .A cela s'ajoute l'accélération de la décentralisation (dépenses de santé, de culture confiées aux régions et aux communes) sans oublier la réforme des retraites au milieu des années 1990.Désormais, le système est partiellement privatisé. [...]
[...] Ainsi, Il soutient l'idée que la baisse des impôts engendrera un effet dynamique sur l'économie en stimulant la recherche de croissance. La théorie monétariste: l'analyse friedmanienne des revenus transitoires et permanents. La critique monétariste repose en fait sur les conclusions auxquelles Keynes aboutit dans son oeuvre intitulé La théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie (1936). Keynes affirme que les revenus transitoires, tels que les revenus de transfert, ont un effet positif sur la croissance économique: ils la stimulent fortement. [...]
[...] Cela repose sur un système éducatif original dans lequel le redoublement est très rare et un suivi personnel de chaque élève est assuré. Par ailleurs, étant moins flexible que les autres pays scandinaves, la Finlande malgré une qualité de vie élevée par rapport aux autres pays européens apparaît au bas de l'échelle des pays scandinaves avec un taux de chômage de en 2005 contre au Danemark la même année (données OCDE). Un haut niveau de protection sociale implique un haut niveau d'imposition. [...]
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