Question de synthèse répondant de façon très précise au sujet suivant : vous montrerez que les pays en développement peuvent retirer des avantages de leur insertion dans le commerce international, puis vous mettrez en évidence les conditions nécessaires à cette réussite.
[...] Que dit la loi des débouchés de Say à ce propos? Dans certains pays comme la Corée du Sud, l'État joue un rôle déterminant dans le développement ééconomique en contrôlant, entre autres, les flux du commerce extéérieur. Un protectionnisme est imposé aux partenaires étrangers afin de sauvegarder les intérêts des industries naissantes, telles que l'automobile, par exemple. Dans cette stratégie, la Coréée considère qu'il faudrait encourager la constitution de grands groupes industriels, les chaebols, capables de s'insérer dans le commerce mondial. [...]
[...] Linder et B. Lassudrie-Duchêne apporte une réponse à cette interrogation. Cette théorie s'éloigne beaucoup du principe de la théorie des avantages comparatifs (relatifs). Là où tout est semblable, il est inutile de rien échanger. L'échange ne peut s''expliquer que par une différence quelconque B. Lassudrie-Duchêne. Ceci peut rejoindre la thèse de Gérard Laffay selon laquelle, l'insertion dans le commerce mondial peut avoir des avantages si le pays en question produit et exporte des biens pour lesquels la demande mondiale est en croissance. [...]
[...] Libéraux, keynésiens, marxistes et tiers-mondistes ont tous porté attention au commerce extérieur, considéré par les uns comme un authentique facteur de développement et par les autres comme un moyen de domination. L'ouverture des frontières, y compris dans des pays naguèère violemment hostiles au capitalisme mondial, ne fait qu'enthousiasmer les uns, et inquiéter les autres quant à l'avenir du développement de certaines régions de l'hémisphèère Sud. Aujourd'hui l'essentiel de l'échange mondial se fait entre et à l'intérieur des trois grands blocs commerciaux appelés la triade: Amérique Du Nord, Europe de l'Ouest, Japon. [...]
[...] En effet, de nombreuses conditions de mise en place ont favorisé leur développement ééconomique. Une modernisation interne s'est déroulée avec un mouvement d'industrialisation avant qu'il ne se tournent vers l'extérieur. Ils se sont largement appuyés sue les capitaux étrangers attirés par une faible fiscalité et une main d'œuvre bon marché et de qualité. De plus, les pouvoirs publics ont fait des efforts considérables à travers une politique favorable au développement de l'éducation de la population, une politique économique faible faisant priorité à certains secteurs, une politique financière avec la baisse des taux d'intérêt et une politique de gestion autoritaire de la main d'œuvre Ainsi, leur réussite est le résultat de la combinaison d'une ouverture stratégique et d'une politique intérieure tournée vers le développement. [...]
[...] La crise asiatique de 1997 semble déjà endiguée dans de nombreux pays de la région. C''est une tout autre stratégie qui a été appliquée, sans succès, en Amérique latine durant les années soixante et soixante-dix. Les faillites des systèmes politiques et la tentative de reconstruire les économies durant les années quatre-vingt ont débouché sur l'aggravation de la pauvreté àà travers la baisse du salaire réel. Le protectionnisme des années soixante-dix appliqué en Amérique latine, ainsi que le contrôôle des entreprises par l'État s'est révéélé un échec. [...]
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