Le développement de la protection sociale et des solidarités collectives est caractéristique du XXe siècle (au lendemain de la Seconde Guerre mondiale) dans les pays développés. C'est l'Etat qui en a été l'auteur. L'Etat providence prend en charge les individus, il se substitue alors aux solidarités de proximité. Celui-ci les sécurise, il fait le défi de la solidarité pour le maintien de la cohésion sociale. Il est fondé sur une forme particulière de lien civique : les citoyens acceptent de vivre ensemble parce que l'Etat participe à la protection de tous. La protection sociale, assurant les individus contre les risques sociaux (maladie, chômage, vieillesse...) est l'expression des solidarités collectives. Ainsi, les politiques de redistribution menées par l'Union européenne ont permis de réduire la pauvreté. Néanmoins, on observe la persistance du phénomène et l'apparition de nouvelles formes de pauvreté au coeur même de notre société moderne. Comment l'expliquer et que faire face à la pauvreté ? Dans un premier temps nous allons voir comment les solidarités collectives agissent aujourd'hui contre la pauvreté puis nous montrerons en quoi les mesures mises en oeuvre révèlent une mutation de la protection sociale française.
L'Etat providence a relevé le défi de la solidarité pour le maintien de la cohésion sociale. Cet état sécurise les individus en leur assurant une protection. Les solidarités collectives agissent de nos jours contre la pauvreté et nous allons voir de quelle manière. En effet, la politique de redistribution menée par l'Etat consiste à modifier la répartition des revenus primaires en prélevant des impôts et des cotisations sociales et en versant des prestations sociales. Cette redistribution a deux objectifs : assurer la population en mutualisant certains risques sociaux afin de réduire l'insécurité sociale et d'autre part réduire les inégalités économiques, notamment celles de revenus. De ce fait, les politiques de transferts des revenus aident les individus en leur apportant un revenu supplémentaire (...)
[...] Ses missions fondamentales consistent en une prévention du risque social accompagné d'une garantie de revenus minimaux. De plus, les mesures mises en œuvre contre la pauvreté révèlent une mutation de la protection sociale en France. Certaines réformes tant du coté des prestations que de leur financement ont ménagé une place croissante au principe d'assistance et on assiste à une politique d'exonération des bas salaires pour réduire le coût du travail. Mais contrairement aux autres grandes questions sociales (famille, retraite il n'y a pas de politique globale de lutte contre la pauvreté. [...]
[...] Comme le souligne le doc les politiques de l'emploi et les politiques de transfert de revenus se sont accrues ces dernières années. Etant donné que l'on assiste à une recrudescence des inégalités et à un accroissement de la pauvreté économique chez les individus ayant un emploi, les politiques de transferts de revenus leurs sont aussi destinées. Malgré un emploi, certains travailleurs sont en situation de pauvreté et les prestations sociales représentent un complément de revenu. De plus, cela constitue une incitation, cela valorise l'emploi et non l'oisiveté. [...]
[...] Elle aide les salariés à améliorer leurs revenus. Dans le workfare, le bénéficiaire doit continuer à chercher activement un emploi, s'inscrire sur les listes de demandeurs et ne peut refuser une offre sauf pour motif légitime. Cela favorise des mesures qui mettent en avant le travail pour lutter contre l'assistanat. L'intégralité de sa rémunération lui permettra de bénéficier de droits sociaux. Cependant, le workfare présente des limites. Les politiques actives de l'emploi favorisent la flexibilité de l'emploi. Prenons pour exemple un chômeur de longue durée. [...]
[...] Les solidarités collectives agissent de nos jours contre la pauvreté et nous allons voir de quelle manière. En effet, la politique de redistribution menée par l'Etat consiste à modifier la répartition des revenus primaires en prélevant des impôts et des cotisations sociales et en versant des prestations sociales. Cette redistribution a deux objectifs : assurer la population en mutualisant certains risques sociaux afin de réduire l'insécurité sociale et d'autre part réduire les inégalités économiques, notamment celles de revenus. De ce fait, les politiques de transferts des revenus aident les individus en leur apportant un revenu supplémentaire afin de surmonter ces situations de pauvreté. [...]
[...] En France, les dispositifs de protection sociale sont hybrides. Ils mélangent deux approches (Bismarckienne fondée sur une logique d'assurance et Beveridgienne fondée sur une logique d'assistance). Ainsi, si le financement est largement fondé sur l'assurance, l'existence de nombreux minima sociaux financés par l'impôt comme le RMI renvoie aux principes Beveridgiens. L'évolution majeure de la protection sociale consiste en la conséquence de ce changement. La protection n'est plus assurée en fonction du statut mais selon le besoin. Ainsi, ceux qui n'avaient pas accès auparavant vont recevoir une protection adaptée à leurs besoins. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture