Depuis l'hiver 2006, on peut dire que « Quetchua » est devenu le triste emblème de l'exclusion sociale là où des centaines de tentes de la célèbre marque envahissaient le paysage urbain le long du canal Saint-Martin à Paris et dans les grandes villes de province.
Ce réveil médiatique sur un phénomène qui n'a pas perdu de son ampleur depuis quelques années a fait la lumière sur ce processus menant à la désintégration des individus, à la disparition des liens sociaux nécessaires à la vie sociale tels que la famille, le travail ou encore la nation. Petit à petit des centaines d'individus finissent sur les bas côtés du chemin menant à l'intégration et se perdent dans une spirale où il leur est pratiquement impossible de ressortir seul (...)
[...] Ce phénomène d'exclusion est d'autant plus visible que certaines structures familiales plus en retrait sont particulièrement touchées par la pauvreté. B. Les ruptures familiales conduisent parfois à l'exclusion. Les ruptures familiales générant l'exclusion sont synonymes dans quelques cas de pauvreté. La désinstitutionalisation de la famille avec la perte d'importance du mariage, l'augmentation des divorces (un couple marié sur deux), conduit parfois à l'exclusion. Une séparation désocialise l'un des deux conjoints. Egalement, on peut ajouter que les nouvelles formes familiales sont plus fragiles. [...]
[...] Egalement, la pauvreté est plus importante quand la personne est inactive. Il apparaît évident que le simple fait de ne pas faire partie d'une structure familiale traditionnelle rend l'individu plus vulnérable. Pour terminer on peut dire que les familles recomposées même si elles multiplient parfois les relations sociales en détruisent aussi : affaiblissement du lien filial un avec un des deux parents. Conclusion En conclusion, on peut dire que la pauvreté favorise l'exclusion dans la mesure où elle rend difficile l'intégration de l'individu puisque sans des revenus suffisants il devient difficile pour l'individu de garder son pouvoir d'acteur économique, de participer à la société de consommation, de satisfaire ses besoins et de rester en bonne santé. [...]
[...] La pauvreté monétaire favorise l'exclusion. Ceci est notamment visible à travers la fragilisation de la relation salariale avec la dualisation du marché du travail. Le développement de formes particulières d'emploi a pour conséquence que emploi et revenu ne sont plus garantis. On assiste au développement du chômage, du temps partiel subi. En effet, c'est dans les PCS les plus pauvres que le temps partiel subi est le plus important : 34% des ouvriers hommes travaillant à temps partiel souhaitent travailler davantage. [...]
[...] Des conditions de vies précaires marginalisent les individus. Certaines formes d'exclusion peuvent déboucher sur la pauvreté. C'est le cas pour les individus qui ont des conditions de vies précaires. En effet, le mal-logement, les logements insalubres, l'absence de logement sont autant de forme d'exclusion qui mènent à la pauvreté notamment parce que souvent cher le logement pèse lourd dans le budget au détriment des dépenses de formation, d'alimentation ou encore de santé. Mais ces conditions de vie peuvent aussi avoir des conséquences néfastes sur la santé des individus qui vont handicaper fortement le retour à l'emploi, à la formation. [...]
[...] En effet, la non- stabilité des revenus rend difficile pour les individus la réalisation de certains projets tels que l'achat d'une maison, d'une voiture. En définitive, elle les exclu petit à petit de la société de consommation. A cette fragilisation de la relation salariale s'ajoute la distension des liens professionnels. B. La distension des liens professionnels. A travers la fragilisation des relations salariales apparaît la distension des liens professionnels. La pauvreté monétaire, la précarité, le chômage entraînent la perte de relations sociales liées au travail, la perte de relations syndicales. [...]
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