Partage de la valeur ajoutée, France, rémunération, dividendes, entreprises
En 2005, la part du revenu distribuable versée aux actionnaires par les sociétés non financières était de plus de 100%, ce qui veut dire que ces sociétés s'endettaient pour pouvoir financer les dividendes des actionnaires. Ce phénomène s'est poursuivi. En 2008, avec la crise des « subprimes », les entreprises étaient nombreuses à licencier alors qu'elles assuraient des revenus impressionnants à leurs actionnaires.
[...] L'épargne, nécessaire et dont la part dans la valeur ajoutée diffère selon les entreprises. Les entreprises peuvent finalement placer une partie de leur profit. Elle augmente ainsi sa trésorerie. L'épargne des entreprises devrait être positive, afin de pouvoir faire face à n'importe quelle situation à court terme. L'entreprise peut devoir faire face à des imprévus. Pour les PME, l'épargne représente en général 1/3 de la valeur ajoutée, contre seulement 11% dans les grandes entreprises. Encore une fois, c'est avec la taille de l'entreprise que varie cette proportion. [...]
[...] Le coût du capital joue sur le partage de la valeur ajoutée. Il est déterminé par le niveau des taux d'intérêts, l'état du marché financier, par exemple. La productivité des facteurs de production (cela peut entrainer une hausse ou une baisse du coût de production et donc cela peut influer sur les profits), le prix des consommations intermédiaires, le poids des actionnaires, le prix de vente des produits et le rapport entre l'offre et la demande sont d'autres facteurs qui ont un impact sur le partage de la valeur ajoutée. [...]
[...] La part des revenus des dividendes croît dans la valeur ajoutée. Conséquences d'un partage en faveur des salaires. Revenu salarial et niveau de vie. Un partage de la valeur ajoutée trop défavorable aux salariés n'est pas une bonne solution. En effet, le salaire permet la consommation des individus et donc la production, la croissance. Une baisse de la demande a de graves conséquences sur la production des entreprises. En baissant les salaires, le pouvoir d'achat des individus diminuent, de même que leur consommation. [...]
[...] La nécessaire rémunération des salariés. Evolution depuis les années 1950. Un poste de dépense historiquement dominant dans la valeur ajoutée. On peut observer qu'au cours des Trente Glorieuses, les salaires ont été favorisés dans le partage de la Valeur Ajoutée. Dans une période de forte croissance après guerre, la part des salaires semblait assez stable. Selon une analyse de Céline Prigent, cette part aurait même légèrement crû au cours des années 1960, passant de 60% en 1959 à 64% en 1970. [...]
[...] Quel partage de la valeur ajoutée en France ? Introduction : En 2005, la part du revenu distribuable versée aux actionnaires par les sociétés non financières était de plus de 100%, ce qui veut dire que ces sociétés s'endettaient pour pouvoir financer les dividendes des actionnaires. Ce phénomène s'est poursuivi. En 2008, avec la crise des « subprimes », les entreprises étaient nombreuses à licencier alors qu'elle assurait des revenus impressionnants à leurs actionnaires. L'exemple ci-dessus témoigne d'un réel déséquilibre dans le partage de la valeur ajoutée, notamment dans l'utilisation de l'Excédent Brut d'Exploitation. [...]
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