Dissertation sur le sujet du partage des richesses. Existe-t-il un partage optimal de la valeur ajoutée envers la croissance économique ? Quel est le rôle de l'Etat ? Et des entreprises ? Les politiques d'inspiration keynésiennes sont-elles efficaces ?
[...] Leur but est de relancer la consommation, qui est l'un des déterminants du PIB, afin d'éviter toute crise du type de 1929, qui fut très destructrice d'un point de vue économique. La théorie keynésienne relative à la consommation repose sur la relance de la demande. Il s'agit de créer un cercle vertueux : en relançant la demande, les ménages vont avoir tendance à consommer plus et à faire vivre les entreprises de manière plus prospères. Celles-ci vont être alors tentées d'investir et vont relancer l'activité d'autres entreprises. La croissance économique s'en trouve dopée : c'est là tout l'effet de l'accélérateur keynésien. [...]
[...] L'Etat, en dopant la consommation, met toute les chances de son côté pour connaître une croissance économique en hausse. En outre, les salaires étaient indexés afin de suivre les variations des prix, ce qui permet d'autant plus aux ménages de maintenir un certain niveau de consommation. Ce système semble avoir porté ses fruits puisque la croissance économique française a atteint un niveau des plus élevés dans les pays développés (jusqu'à 8 à 10% dans les années 60). L'Etat avait ainsi un rôle prépondérant durant les 30 Glorieuses puisqu'il devait assurer une consommation de masse et une production de masse. [...]
[...] La consommation, nous l'avons vu plus haut, est un déterminant essentiel de la croissance économique. L'épargne peut le devenir puisque l'argent placé est réutilisé par les banques pour investir dans un certain nombre de projets. Enfin, les placements servent directement les entreprises : on leur prête de l'argent qu'elles destinent essentiellement à l'investissement, donc à la consommation. C'est pourquoi l'économiste J.M.Keynes s'intéresse à la fois à la demande (étudiée précédemment) mais aussi à l'investissement. D'après sa théorie du multiplicateur, l'investissement d'une entreprise a des effets plus que proportionnels sur le niveau de demande puisqu'une dépense pour l'un devient un revenu pour un autre acteur. [...]
[...] Ils peuvent faire pression sur les chefs d'entreprise pour obtenir plus d'argent au détriment des salariés. Les fonds de pension sont de plus en plus puissants et vont varier la répartition de la valeur ajoutée en leur faveur . [...]
[...] Les ménages préfèreront épargner pour remettre la consommation à plus tard. Il existe aussi d'autres déterminants que la consommation pour faire varier la croissance économique. En effet, après la consommation et l'épargne, le commerce extérieur reste un déterminant important. Ainsi, la consommation ne fait pas tout ! L'apparition de nouvelles logiques de répartition des richesses : le poids des actionnaires Enfin, il faut noter le développement d'un nouveau comportement des entreprises : l'émission d'actions. Les actionnaires ont maintenant un rôle prépondérant dans la répartition des richesses de l'entreprise. [...]
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