ce cours parle de la structure comparée des économies urbaines, de l'organisation du travail, et du crédit
[...] Le modèle économique de la ville est valable aussi dans la campagne. C'est une question importante, car la densité de personnes est provoquée par l'économie, les personnes migrent vers la ville pour faire des échanges, pour vendre . Il y a une offre et des demandes, des échanges et il est d'autant plus important pour les citadins qu'ils ne peuvent pas vivre en auto suffisance contrairement aux villageois, qui produisent eux-mêmes leur nourriture. Les citadins sont tous plus ou moins dépendants du marché, d'où pour eux l'importance du crédit, et l'économie est facilitée car elle est monétarisée. [...]
[...] Le juriste Gracien écrit que l'usure est interdite et il la définit : tout ce qui est exigé au-delà du capital : on prête sans intérêt. Dans ce contexte, on fait appel soit aux juifs, soit en créant une rente sur l'immobilier. Les villes se développant, et l'économie se monétisant, il y a une réflexion théologique au milieu du XIIIe siècle qui aboutit à une acceptation du crédit dans certains limites, et les théologiens reconnaissent que le crédit est utile, doit être accepté, mais dans des proportions raisonnables : l'usure (si l'intérêt dépasse 20%/an) est interdite, mais le prêt à intérêt est autorisé. [...]
[...] Ils prêtent aux rois de France, d'Angleterre . Le crédit au quotidien est le prêt sur gage : on laisse un objet, et en échange on reçoit de l'argent, en remboursant, on récupère l'objet. Gérard de Montaigueu en 1339, chanoine de Reims fait des prêts sur gage, on sait que la comtesse a laissé chez lui des vêtements, sa voiture . pour un crédit de 200 livres. Le crédit à consommation, le vendeur accepte que l'acheteur part avec le produit en n'ayant pas tout payé, en le faisant signer un papier qui l'engage « corps et biens », s'il ne rembourse pas, le vendeur peut se retourner contre ses biens, soit l'emprisonner jusqu'à ce qu'il paye. [...]
[...] Le premier effet évident c'est la spécialisation de métiers : à Rouen on connait 60 corporations au XVe siècle, et à Paris on connait 121 au XIVe. La principale explication c'est la taille de la ville qui rend possible l'augmentation du nombre de corporations. Le % de spécialistes de corporations à Paris et à Rouen diffère, par exemple à Paris on a de pêcheurs, poissonniers . et à Rouen on a cela s'explique par la proximité de Rouen de la Manche. [...]
[...] ) n'ont pas de corporation. Les statuts de métiers prévoient qu'on peut employer des étrangers pour les travaux du BTP, mais il est interdit de leur montrer les secrets de la corporation. Les corporations Les corporations ont un droit défini par les privilèges. C'est un syndicat de patron qui définit les règles des métiers. Leur première préoccupation c'est le monopole, personne ne peut faire l'activité s'il n'est pas affilié ; une juridiction, choisissent une personne pour surveiller et respecter les privilèges, surveiller dans le but qu'un membre nuit aux autres. [...]
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