Depuis deux siècles la croissance économique des Pays Développés à Economie de Marché (PDEM) a connu des bouleversements spectaculaires qui ont été analysés par l'économiste américain Rostow dans son ouvrage "Les étapes de la croissance économique". Cette évolution s'est traduite par l'enrichissement des communautés de ces pays, mais toute la population n'en a pas bénéficié. On constate alors que la croissance a aussi des limites. En effet, elle semble avoir des conséquences différentes sur l'économie et le développement humain.
Selon des études économiques, les PDEM font partie des pays les plus riches de la planète et pourtant au sein des sociétés les inégalités sociales existent encore. A cause de cela, depuis une vingtaine d'années, la croissance est critiquée par de nombreux auteurs (le Viennois Ivan Illich, La Convivialité). Quels problèmes néfastes aux Hommes engendre-t-elle ? A-t-elle seulement des effets négatifs sur la société ?
[...] Pour certains individus aussi la vie a subi les dégâts des progrès : isolement, bruit, conditions de travail dégradées On a remarqué que les dégradations matérielles sont plus fréquentes dans les quartiers des zones sensibles que dans les quartiers résidentiels. Les autoroutes ne traversent jamais ces derniers mais elles sont construites aux abords des ensembles populaires (comme les cités). Tous ces facteurs issus de la croissance soulignent ses côtés néfastes. Nous avons montré qu'une bonne société n'est pas forcément celle où les grandeurs économiques sont les plus élevées. [...]
[...] En effet le changement économique est souvent porteur d'amélioration du bien-être pour certains et de détérioration pour d'autres. Bien sûr la croissance peut créer des inégalités dans les sociétés mais elle permet de mieux endiguer ses côtés pervers. Pour accéder à une société plus humaine, il faudrait limiter la croissance selon Dominique Méda (responsable de l'animation et de la recherche à la Dares) mais on a constaté que l'on lutte mieux contre le chômage et les inégalités avec la croissance (création d'emplois, allocations ) que sans. Où se trouve alors le juste milieu ? [...]
[...] En 1690 les individus utilisaient 86% de leur revenu pour l'alimentation, en 1988 ils n'en utilisaient que 23%. Il est évident que la croissance dans les PDEM a favorisé l'enrichissement des populations et l'évolution de leur genre de vie mais elle n'a pas supprimé toutes les inégalités sociales. Dans tous les PDEM on assiste à l'augmentation progressive de la croissance oscillant chaque année entre 1 et 2%. Pourtant un nombre croissant de personnes ne profitent pas du système. En effet la croissance peut créer des formes diverses de pauvreté. Ainsi certains voient leur genre de vie bouleversé. [...]
[...] On constate alors que la croissance a aussi des limites. En effet elle semble avoir des conséquences différentes sur l'économie et le développement humain. Selon des études économiques, les PDEM font partie des pays les plus riches de la planète et pourtant au sein des sociétés les inégalités sociales existent encore. A cause de cela, depuis une vingtaine d'années, la croissance est critiquée par de nombreux auteurs (le Viennois Ivan Illich, La Convivialité). Quels problèmes néfastes aux Hommes engendre-t-elle ? [...]
[...] Selon François Perroux, la croissance peut être définie comme l'augmentation soutenue des principales grandeurs économiques sur une longue période. C'est ainsi que, depuis le début du siècle (en particulier depuis la Révolution industrielle) le produit intérieur brut (PIB) des PDEM s'est décuplé. Il représente un indicateur fondamental de la richesse qui sert à mesurer la croissance économique. Cependant il existe d'autres indicateurs qui peuvent mettre en évidence l'enrichissement d'une société comme le PNB par habitant qui mesure le revenu par habitant d'un pays. [...]
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