La Théorie Générale de KEYNES supposait le stock de capital constant et indépendant de l'investissement de la période. La réintroduction de l'aspect « offre » de l'investissement (accroissement des capacités de production futures) et son interaction dynamique avec l'aspect « demande » (effet multiplicateur) vont être à l'origine des théories contemporaines de la croissance et du cycle : KALECKI (1936), SAMUELSON (1939) mais surtout HARROD (1939) et DOMAR (1946).
[...] La redécouverte de l'économie publique a profondément modifié la vision du rôle de l'Etat dans la croissance économie. Dans les théories de la croissance endogène, la présence d'externalités a pour conséquence que le rythme de croissance est plus élevé lorsqu'il résulte d'une planification centralisée des ressources plutôt que de l'optimum des agents individuels. Croissance endogène et externalités : la redécouverte de l'Etat À l'équilibre concurrentiel, le taux de croissance est d'autant plus fort que la productivité marginale du capital est forte. [...]
[...] Panorama des théories de la croissance La Théorie Générale de KEYNES supposait le stock de capital constant et indépendant de l'investissement de la période. La réintroduction de l'aspect offre de l'investissement (accroissement des capacités de production futures) et son interaction dynamique avec l'aspect demande (effet multiplicateur) vont être à l'origine des théories contemporaines de la croissance et du cycle : KALECKI (1936), SAMUELSON (1939) mais surtout HARROD (1939) et DOMAR (1946). La double nature de l'investissement (DOMAR, 1946) - Aspect demande : l'Investissement détermine le revenu et la demande globale - Aspect offre : L'investissement accroît la capacité de production. [...]
[...] On peut donc utiliser la variable du taux de profit pour obtenir une croissance équilibrée (c'est- à-dire Investissement = épargne et plein-emploi). En outre, cet équilibre est stable il existe des mécanismes de retour à l'équilibre quand l'économie s'en éloigne). Si le taux de profit est supérieur à la valeur d'équilibre, le taux de croissance garanti sera supérieur au taux de croissance naturel, il y aura une pénurie de travail et les salaires auront tendance à augmenter. Cette hausse des salaires entraînera une baisse du taux de profit qui freinera la croissance du taux garanti, entraînant le retour au niveau d'équilibre. [...]
[...] Dès lors, la croissance du produit par tête ne peut résulter que d'un facteur exogène : le progrès technique. Ceci implique deux choses : le caractère exogène de la croissance et la convergence des économies (à long terme, la croissance des économies converge vers le taux naturel, peu importe la différence de richesse initiale). Or les études empiriques ont montré que si l'on observait une certaine convergence entre les pays industrialisés, il n'y avait en revanche pas de convergence ces pays et les pays en voie de développement. [...]
[...] La flexibilité des techniques de production permet donc d'égaliser le taux de croissance garanti et le taux de croissance naturel. Si l'économie a un capital par tête trop faible, le taux de croissance garanti (c'est-à- dire le taux de croissance du capital) est supérieur au taux de croissance naturel (c'est-à-dire le taux de croissance de la force de travail), et le capital par tête augmente de sorte que l'économie tend vers la croissance équilibrée. Selon SOLOW, cet ajustement se réalise implicitement par les variations de la répartition des revenus. [...]
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