L'expansion du commerce international depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale apparaît comme une réaction au protectionnisme de l'entre-deux-guerres. L'élargissement de la dimension des marchés ou la recherche d'effets d'entraînement peut la justifier mais elle s'inscrit surtout dans un contexte. Parmi les facteurs ayant favorisé cette ouverture, citons les travaux entrepris au cours de cette période de reconstruction, la stabilité monétaire instaurée, dès 1944, par les accords de Bretton Woods et la réalisation d'unions économiques ou douanières, le progrès technique et l'énergie bon marché…
Notre problématique sera :
L'ouverture des échanges est-elle réciproque entre Tiers-monde et pays développés ?
Les termes d'échange et de réciprocité sous entendent la notion de libre échange, que nous essayerons de définir. En effet, le libre échange correspond à une doctrine économique (le « laisser faire » du libéralisme économique), née au tournant du XVIIIe et XIXe siècle, il préconise la liberté de commerce entre les nations et la suppression de toutes entraves aux échanges. Le premier grand théoricien du libre échange fut Adam Smith, puis ensuite Ricardo qui renforce les conclusions de ce dernier en montrant que le libre échange est bénéfique, même dans le cas où un pays est meilleur qu'un autre pour toutes les productions. Suivi par le théorème HOS (Heckser – Ohlin - Samuelson) qui pose le principe selon lequel chaque pays doit s'ouvrir aux échanges. Ces différentes théories que l'on développera mieux après, l'aspect théorique étant l'objet de notre première partie. Nous verrons ensuite dans une seconde partie, les gagnants et les perdants de cette internationalisation du commerce.
[...] Les hypothèses du modèle H.O.S Application du modèle avec l'exemple 3. Avec l'échange (sans coût de transport) II - Gagnants et perdants de l'internationalisation du commerce A. Les gagnants 1. Un développement de commerce en faveur des pays industrialisés 2. Les influences de la triade au bénéfice des pays en développement 3.Les firmes multinationales : les véritables gagnantes de l'internationalisation des échanges B. Les perdants 1. Des pays hors du circuit du commerce international 2. La dette des pays pauvres, les tarifs fixés par les plus riches 3. [...]
[...] Les théories économiques sur les gains du commerce Selon les études empiriques, les modèles ricardien et H.O.S cohabitent et sont surtout utilisés dans le commerce nord-sud. Nous allons donc étudier ces deux modèles qui se basent sur les avantages comparatifs et la spécialisation. En première partie, nous allons étudier la théorie classique des avantages comparatifs puis dans une deuxième partie, étudier le modèle de référence de l'échange: le modèle H.O.S, qui prolonge le principe des avantages comparatifs et fonde les spécialisations sur les dotations des pays en facteurs primaires. [...]
[...] Cependant tous ces produits sont sans ou à faible valeur ajoutée, et donc à bas prix. Ceci est un autre point qui entrave la bonne intégration économique des pays pauvres au sein des grands échanges mondiaux. Le prix des produits bruts est de plus extrêmement instable en raison des aléas climatiques, politiques ou sociaux qui peuvent perturber la production et plus encore à cause des fluctuations conjoncturelles de la demande ou de mouvements boursiers qui se produisent dans les places du commerce du Nord. [...]
[...] Les gagnants Qui sont les véritables gagnants et principaux bénéficiaires de ce processus synonyme d'élargissement et d'intensification des flux marchands et financiers mondiaux ? Pour répondre à cette question, nous nous intéresserons tout particulièrement à l'organisation de l'économie mondiale Un développement de commerce en faveur des pays industrialisés Tout d'abord, il faut savoir que le commerce international a été multiplié par cent au XXème, et par six entre 1973 et 1990. Aujourd'hui, on sait que la mondialisation joue un rôle majeur dans l'extension du commerce actuel. [...]
[...] Échanges intracommunautaires inclus, elle représente du commerce mondial, mais seulement si on les exclut. Elle exerce une puissante attraction sur le reste de l'Europe et sur les pays riverains de la Méditerranée. Nombre d'entre eux sont candidats à l'adhésion, et ont acquis leur intégration pour 2004 telles la Pologne, la Hongrie ou la Slovénie, qui pourraient l'intégrer assez rapidement, ou comme Chypre et la Turquie, dont l'entrée est plus problématique. Au-delà, l'Union européenne entretient des relations privilégiées avec l'Afrique et le Moyen-Orient. [...]
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